Le Conseil exécutif de l’UNESCO a décidé par consensus jeudi de repousser à sa prochaine session en octobre prochain deux points concernant « les territoires arabes occupés » et « la Palestine occupée » a-t-on appris auprès de cette dernière.
« La décision a été prise de façon consensuelle sans vote à la suite de discussions menées avec les parties palestinienne israélienne jordanienne américaine et avec le soutien de l’UE » alors que « depuis des années il y a des votes qui fracturent le Conseil exécutif sur la question sensible du Proche-Orient de Jérusalem occupée de la Palestine » s’est félicitée Audrey Azoulay directrice générale de l’organisation de l’Onu pour l’Education la Science et la Culture.
« C’est une façon de procéder qui n’avait pas eu lieu depuis très longtemps et nous ouvre des perspectives pour travailler maintenant de façon collaborative coopérative sur cette question sensible » a-t-elle ajouté.
Les deux textes « approuvés par acclamation » selon Mme Azoulay très brefs rappellent les décisions antérieures de l’Unesco sur la « Palestine occupée » ou sur « les institutions éducatives et culturelles dans les territoires arabes occupés ». Ils indiquent avoir examiné les rapports de l’Unesco sur ces questions ainsi qu’un document en annexe pour chaque point et décident d’inscrire ce(s) point(s) à l’ordre du jour de (la) 205e session » du Conseil exécutif.
Les deux annexes sont des projets de décision présentés par l’Egypte la Jordanie le Liban le Maroc Oman le Qatar et le Soudan de nature.
L’Etat d’occupation israélienne a décidé en décembre dernier de se retirer de l’organisation onusienne dans le sillage des États-Unis pour exprimer son exaspération face à L’UNESCO pour ses positions envers la cause palestinienne juste.
Israël et les Etats-Unis avaient déjà interrompu le paiement de leur part à l’Unesco après l’admission en 2011 de la Palestine comme membre à part entière.
