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Fracturée la coalition gouvernementale israélienne menace de seffondrer (Médias hébreux)

mardi 13-mars-2018

Malgré une réunion à huis clos dans la nuit de lundi entre le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou et son ministre de la Guerre Avigdor Lieberman pour négocier une issue à la crise gouvernementale actuelle aucune solution ne semble avoir été trouvée et les spéculations sur des élections anticipées s’accentuent ont d »claré les médias hébreux.
Confronté à une dangereuse crise au sein de la majorité qui s’est largement aggravé depuis ces derniers jours le gouvernement de Netanyahou demeure en place pour le moment après un compromis provisoire lundi sur la conscription des jeunes religieux.
Satisfaisant d’un côté les partis orthodoxes de la coalition la mesure a cependant eu l’effet inverse chez le ministre de la Guerre et les membres de son parti d’extrême drpote « Israel Beitenou » qui menacent à leur tour de quitter le gouvernement.
« Vous ne pouvez pas attendre qu’Israel Beitenou vote en faveur de ce projet de loi tout comme vous ne pouvez pas attendre que le Shas (droite religieuse ultra-orthodoxe) vote en faveur des bus à Shabbat » a-t-il réaffirmé mardi menaçant implicitement de quitter la coalition.
Si Avigdor Lieberman ne veut pas plier devant les religieux quitte à abandonner son poste de ministre de la Guerre et fragiliser son parti lors de futures élections les partis orthodoxes ont eux aussi beaucoup à perdre en cas de dissolution du gouvernement selon les médias israéliens.
Le parti « Judaïsme unifié de la Torah » à l’origine de cette crise après avoir refusé de voter le budget 2019 avant que la loi sur l’exemption militaire pour les étudiants des écoles talmudiques ne soit passée se trouve aujourd’hui divisé. De plus des élections anticipées risqueraient d’avoir pour effet d’exclure les partis orthodoxes de la prochaine coalition perdant ainsi leur influence sur la scène politique.
D’un côté le vice-ministre des Finances Moshe Gafni se serait dit prêt à plus de flexibilité sur la procédure d’adoption de la loi d’exemption mais se trouve confronté à l’intransigeance du vice-ministre de la Santé Yaacov Litzmann qui exige que la loi soit adoptée avant le vote du budget.
Au Shas la discrétion est de rigueur après les déboires judiciaires de son leader Aryeh Deri également ministre de l’Intérieur visé dans une enquête pour corruption.
Pour le centre droit Koulanou l’ultimatum est clair: si le budget n’est pas voté avant les fêtes juives de Pessah (avril) son leader le ministre des Finances Moshe Kahlon quittera la gouvernement malgré sa volonté de mener à bien ses réformes en cours notamment celle sur la baisse des prix de l’immobilier.
Le parti du Foyer juif (extrême droite) pour sa part ne voit pas grand intérêt à une dissolution du gouvernement qui aurait pour seul effet de risquer de leur faire perdre les portefeuilles prestigieux de la Justice pour Ayelet Shaked et l’Education pour Naftali Bennett.

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