Après avoir été interrogé plus de 8 fois dans plusieurs cas de corruption le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a exprimé son espoir de voir sa coalition intacte mardi dans une interview accordée à l’Economic Club de Washington.
Netanyahou a abordé la crise relative à la conscription haredi (ultra-orthodoxe) et le budget de l’Etat de 2019 qui menacent de faire tomber son gouvernement.
« Ce que je souhaite c’est pouvoir terminer le mandat de ce gouvernement en novembre 2019 » a déclaré Netanyahou au journaliste économique David Rubenstein de Bloomberg qui est le président du club.
« J’ai parlé à tous mes partenaires de la coalition. Si tous les partis sont d’accord c’est ce que nous ferons sinon nous ferons de nouvelles élections » a-t-il affirmé.
Plus tard mercredi il a ajouté qu’il ne souhaitait pas des élections anticipées mais il le fera si les partenaires de la coalition n’acceptaient pas de s’entendre sur la question de la conscription haredi.
« Après les discussions intensives que j’ai menées avec tous les partenaires de la coalition je suis convaincu que la crise de la loi sur la conscription est résolue » a déclaré le dirigeant de Shas Arye Deri.
« Cela peut être résolu immédiatement le public ne pardonnera pas à ceux qui conduiront Israël à des élections inutiles et briseront le gouvernement le plus à droite et le plus socio-économique qu’Israël ait jamais eu ».
Netanyahou a évité de parler sur la corruption qui lui visait avec les membres de sa famille et ses prochains ce qui peut conduire à l’échec de son gouvernement où la capitale israélienne Tel-Aviv témoigne des manifestations de prestations il y a plus de huit semaines contre la corruption de Netanyahou et son gouvernement.
