Les récents développements dans « l’Affaire 4000 » mettant en cause le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou qui ont conduit à l’arrestation du patron de la société « Bezeq » Shaul Elovitz et de l’ancien directeur général du ministère israélien des Communications Shlomo Filber auraient été déclenchés par des enregistrements livrés aux enquêteurs par un témoin clé de l’affaire selon les médias hébreux.
Le PDG du site hébreu d’information « Walla » Ilan Yeshua aurait enregistré le propriétaire du média Shaul Elovitz qui est également l’actionnaire majoritaire du géant des télécommunications israélien Bezeq lui ordonnant d’assurer une couverture favorable au Premier ministre de l’entité occupante Benyamin Netanyahou et à sa famille a rapporté la presse israélienne jeudi.
Les enregistrements en questions remis par Ilan Yeshua aux enquêteurs ces derniers jours ont apparemment amené la police à se diriger vers un autre suspect dans l’enquête: Shlomo Filber le directeur du ministère des Communications.
Cet ancien conseiller de Netanyahou a conclu un accord avec la police mercredi matin acceptant de se porter témoin d’accusation dans cette affaire afin d’éviter la prison en échange.
De leurs côtés les enquêteurs tentent toujours de convaincre Nir Hefetz principal conseiller de Netanyahou qui aurait négocié l’accord entre Netanyahou et Elovitz de devenir aussi témoin d’accusation.
Hefetz et Elovitz ont tous deux été confrontés aux enregistrements de Yeshua ainsi qu’à Yeshua lui-même mercredi dans les locaux de l’unité anti-corruption de la police (Lahav 433) basée à Lod occupée.
Netanyahou sera également inculpé de corruption fraude et abus de confiance dans deux autres affaires.
L’affaire 1000 est basée sur des soupçons selon lesquels Netanyahou a reçu de façon illégale des cadeaux de personnalités très riches dont le milliardaire australien James Packer et un producteur à Hollywood Arnon Milchan.
L’affaire 2000 se fonde sur des soupçons selon lesquels Netanyahou aurait cherché à conclure un accord secret avec le propriétaire de « Yedioth Aharonoth » pour obtenir une couverture favorable du quotidien.
