Dès son arrivée lundi au parlement israélien (Knesset) pour prononcer un discours le vice-président américain Mike Pence a été interrompu par des députés arabes brandissant des pancartes sur lesquelles était inscrit en arabe et en anglais » Jérusalem capitale de la Palestine ».
Les députés protestataires ont rapidement été expulsés au moment où les présents dans la salle ont applaudi bruyamment pour étouffer les slogans des 13 députés arabes.
Quelques instants plus tard le président de la Liste arabe unie Ayman Odeh a tweeté qu’il était « fier de diriger la liste commune dans une protestation forte et légitime contre l’exaltation du racisme et de la haine du régime Trump-Netanyahu qui parlent de la paix uniquement du bout des lèvres ».
« Notre protestation aujourd’hui en plénière est en l’honneur de tous ceux qui s’opposent à l’occupation et rêvent de paix » a-t-il ajouté.
Jamal Zahalka député de la Liste arabe unie a quant à lui accusé les gardes d’avoir fait un usage disproportionné de la force.
Zahalka a déclaré dans un communiqué: « Au début du discours de Pence les membres de la Liste arabe unie se sont levés et ont commencé à sortir brandissant des pancartes tout en exerçant leur droit légitime à protester ».
« Les vigiles les ont attaqués brutalement les ont poussés et les ont traînés alors qu’ils étaient en train de sortir sans résistance. Notre expulsion a été faite de manière collective sans lire les noms des députés qui devaient être expulsés contrairement au règlement de la Knesset « a-t-il poursuivi.
Avigdor Liberman ministre israélien de la guerre figure parmi les premiers députés à condamner publiquement l’incident en tweetant que la Liste arabe unie prouvait une fois de plus qu’ils étaient des représentants d’organisations terroristes à la Knesset selon ses propos.
De son côté Pence a promis à la Knesset que les Etats-Unis déménageraient leur ambassade de Tel Aviv à Jérusalem d’ici la fin de l’année prochaine.