La famille du détenu Mohamed Ahmed Khatib (47 ans) a révélé que son fils est désormais victime d’une hémiplégie qui a touché toute la partie inférieure de son corps et ce après lui avoir injecté par seringue un médicament suspect.
La femme de Khatib a indiqué qu’elle avait su que son mari était malade que quand elle a voulu lui rendre visite il y a 25 jours sachant que l’administration pénitentiaire de la prison désertique de Nafha l’ont empêchée de le voir parce qu’il avait attrapé « une maladie passagère ».
La femme a ajouté qu’elle a su des prisonniers libérés que Khatib avait une grippe et que le médecin de la prison lui avait injecté un médicament dans la jambe et depuis il n’a pas pu se lever. Toute la partie inférieure de son corps était paralysée.
La famille a accusé l’administration de la prison de Nafha qui avait menacé Khatib d’avoir organisé la grève de la faim de la prison de Ramon (une grève qui a duré 43 jours) d’avoir vacciné d’une manière préméditée Mohamed Khatib pour le punir.
Le directeur du comité des affaires des détenus Monkedh Abu Atouane a de son côté précisé que l’administration pénitentiaire refuse d’accorder à un détenu spécialiste en neurologie la permission de visiter et consulter Mohamed Khatib ce qui alimente les craintes de vouloir assassiner lentement les détenus palestiniens un par un.
