La Ligue arabe a dénoncé mercredi la décision de l’administration américaine de suspendre une « partie substantielle » de ses contributions financières à l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA).
Le Secrétaire général de la Ligue Ahmed Aboul Gheit a déclaré dans un communiqué que cette procédure pose plusieurs points d’interrogation sur l’engagement de l’administration américaine actuelle pour parvenir à un règlement global et juste de la question palestinienne dans le cadre de son rôle en tant que médiateur impartial de ce règlement.
Il a souligné que la décision pourrait entraîner des répercussions et conséquences désastreuses et porter atteinte à ce qu’il a appelé « des chances de reprendre les négociations du compromis de paix entre les Palestiniens et les israéliens et de créer plus de tension au Moyen-Orient en ignorant la politique d’Israël et son arrogance et extrémisme qui progresseront en violation continue des droits légitimes du peuple palestinien.
Il a mis en garde contre le danger de la poursuite des mesures américaines visant à faire pression sur l’Autorité palestinienne pour qu’elle accepte les positions ou les conditions qui contredisent essentiellement la légitimité internationale concernant la question palestinienne et ce en cherchant à influencer la vie du citoyen palestinien en particulier les réfugiés qui ont souffert et continuent de souffrir quotidiennement depuis des décennies à cause de l’oppression de l’occupation israélienne.
Le Département d’Etat a annoncé mardi que Washington avait envoyé 60 millions de dollars à l’UNRWA pour continuer son travail mais qu’il avait gelé 65 millions de dollars de plus.
L’agence onusienne UNRWA a été créée en 1949 et a été chargée de fournir une assistance et une protection pour environ 5 000 000 de réfugiés de Palestine enregistrés dans les 5 domaines d’activité en Jordanie Syrie Cisjordanie occupée au Liban et la bande de Gaza.
Les services de l’agence comprennent l’éducation les soins de santé les secours les services sociaux l’infrastructure l’amélioration des camps de réfugiés la protection et le microcrédit.
