Les autorités d’occupation sionistes ont intensifié leur campagne d’arrestations de militants et jeunes palestiniens sous prétexte de multiples motifs de sécurité en arrêtant près de 15 000 de Palestiniens dont la majorité issus de la Cisjordanie occupée.
La Commission officielle chargée des affaires de prisonniers et libérés a déclaré dans un communiqué publié lundi: « Les autorités occupantes mènent chaque jour des dizaines de raids d’arrestations contre les Palestiniens la grande majorité n’a aucune relation avec des raisons de sécurité ».
Elle a signalé 14789 cas d’arrestations enregistrés depuis le déclenchement de l’Intifada d’Al Quds le 1er octobre 2015 jusqu’au 1er octobre de cette année.
Elle a expliqué que 63 % de ces arrestations étaient en Cisjordanie 33.5 % des arrestations ont été enregistrées dans la ville de Jérusalem au cours de la période considérée. De plus des centaines ont été arrêtés dans la bande de Gaza et dans les territoires occupés en 1948 notamment lors des premiers mois de l’Intifada a-t-elle ajouté.
Pour sa part le chef des études et de documentation Abdel Nasser Ferwana a déclaré: « Il existe une corrélation entre les arrestations et la torture en effet les témoignages des détenus prouvent que tous les prisonniers palestiniens ont été soumis à une ou plusieurs formes de torture physique ou psychologique ou à un traitement humiliant et dégradant et que les faits confirment également que la torture a considérablement augmenté depuis le début de l’Intifada d’Al-Quds ».
Les autorités occupantes continuent d’incarcérer près de 6000 prisonniers palestiniens répartis dans 22 prisons dont 29 détenus depuis avant la signature de l’accord d’Oslo signé entre l’occupation et l’OLP en 1993 en plus de 57 Palestiniennes dont 13 mineures.
