Les Etats-Unis envisagent de quitter l’Organisation des Nations Unies pour l’Education la Science et la Culture (UNESCO) pour dénoncer les positions anti-israéliennes de l’organisation a rapporté jeudi le magazine américain « Foreign Policy ».
Cette décision s’inscrit dans la continuité de la politique menée par l’administration Trump envers l’ONU qui tente de réduire sa part de contribution au financement soit environ 500 millions de dollars.
Selon le magazine Trump justifie le retrait américain de l’organisation par un certain nombre de propositions très critiques envers l’Etat d’occupation israélienne notamment une résolution adoptée en juillet dernier reconnaissant la vieille ville de Hébron y compris la Mosquée d’Ibrahimi comme site du patrimoine mondial palestinien.
L’ambassadrice américaine à l’ONU Nikki Haley avait qualifié cette décision d' »affront à l’Histoire » et annoncé que Washington évaluerait « le niveau approprié de son engagement continu à l’UNESCO ».
Le ministère israélien des Affaires étrangères avait quant à lui qualifié de « souillure morale » la décision de l’UNESCO d’inscrire la vieille ville d’Hébron sur sa liste de patrimoine mondial palestinien prétendant qu’elle niait l’histoire juive de la cité située en Cisjordanie occupée.
Donald Trump ne serait pas le premier président américain à retirer son soutien de l’UNESCO. Son prédécesseur Barack Obama avait gelé les fonds américains en 2011 lorsque l’organisation avait voté une résolution faisant de la « Palestine » un membre à part entière. Ayant cessé de payer leur contribution les Etats-Unis et Israël avaient perdu automatiquement leur droit de vote.
De plus l’ancien président Ronald Reagan s’était totalement retiré de l’organisation dans les années 1980. Les Etats-Unis ne l’ont réintégré que sous l’ère de George W. Bush deux décennies plus tard.
Ces positions américaines contre les organisations de l’Onu qui disent la vérité et soutiennent la réalité en faveur du peuple palestinien et sa cause juste reflètent le parti pris des Etats-Unis envers l’occupation israélienne ce qui encourage cette dernière à commettre plus de crimes contre les Palestiniens
Le conseil exécutif de l’UNESCO s’apprête à désigner un nouveau directeur général ou directrice générale et a choisi lundi soir à l’issue d’un premier vote ses trois favoris pour le poste.
Sur huit candidats en lice pour moitié des pays arabes le candidat qatari Hamad Bin Abdulaziz Al-Kawari est arrivé en tête avec 19 votes en sa faveur Audrey Azoulay qui représente la France est arrivée seconde avec 13 votes et enfin la candidate égyptienne Moushira Khattab avec 11 votes.