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Thu 12-September-2024

450 Palestiniens arrêtés à cause de Facebook

samedi 7-octobre-2017

Le Centre d’études des prisonniers palestiniens a rapporté l’arrestation de 450 Palestiniens y compris des femmes et des enfants  depuis le déclenchement de l’Intifada d’Al Qods en octobre 2015 sous prétexte d’incitation à travers les réseaux sociaux.

Le porte-parole du centre Riad al-Ashqar a déclaré que l’occupation a exploité après le déclenchement de l’intifada de Jérusalem les publications des jeunes palestiniens les réseaux sociaux comme prétexte pour les arrêter et leur imposer des peines d’emprisonnement et placer d’autres en détention administrative.

Il a souligné que les détenus comprennent un certain nombre de journalistes d’enfants et de femmes et que la prisonnière Sabah Faroun de Jérusalem est toujours sous détention administrative qui a été renouvelée quatre fois sous prétexte d’incitation.

Al-Ashqar a déclaré que l’occupation a établi au cours des deux dernières années une unité électronique spéciale pour suivre tous les jeunes palestiniens en particulier les militants et elle a considéré toute publication concernant les martyrs et leurs commandements et les crimes de l’occupation comme une préparation psychologique pour commettre des attentats contre l’occupation sioniste.

Il a ajouté  que les tribunaux israéliens ont émis des centaines de peines contre des prisonniers qui ont été arrêtés pour incitation sur les réseaux sociaux au cours des deux dernières années allant de plusieurs mois à plusieurs années y compris des enfants et des femmes.

Al Ashqar a cité l’exemple de  journaliste Sana Dweik de Jérusalem qui a passé 6 mois en prison pour incitation car elle a utilisé les mots «intifada» et «martyrs» dans son travail journalistique termes couramment utilisés dans les médias palestiniens et arabes.

Selon Al-Ashqar l’occupation oblige les prisonniers qui ont été libéré après les avoir accusés d’incitation à ne pas utiliser leurs pages  Facebook pour des périodes allant jusqu’à plusieurs mois en plus d’amendes ou des assignations à domicile afin de les empêcher à s’exprimer sur ces sites.

Al-Ashqar a considéré l’arrestation des Palestiniens pour l’expression de leur opinion comme une violation flagrante des conventions  internationales dont la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1966 et la Charte européenne des droits de l’homme en 1950 qui permettent aux gens d’exprimer leur opinion et leurs croyances en toute liberté.

Al-Ashqar a appelé la communauté internationale qui a signé ces accords et textes à intervenir afin de les protéger des violations de l’occupation.

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