Samedi 16 septembre 2017 est le jour du trente-cinquième anniversaire du massacre de Sabra et Shatila qui a eu lieu dans les camps de Sabra et Shatila au Liban en 1982.
Le monde a ouvert les yeux ce jour là sur un des massacres les plus atroces de l’histoire humaine : des cadavres sans têtes des yeux arrachés etc …
Le massacre s’est poursuivi dans le camp pendant trois jours les 1617 et 18 septembre pendant lesquels un grand nombre de personnes ont été tuées y compris des hommes des enfants des femmes des personnes âgées et des civils non armés. La majorité des victimes étaient des palestiniens. Des Libanais ont aussi été tués durant le massacre on compte environ 2 000 morts sur 20 000 personnes qui vivaient au moment du Massacre à Sabra et Shatila.
Le massacre a commencé après que l’armée sioniste ait encerclé la zone sous la direction du ministre de la guerre de l’époque Ariel Sharon ainsi que Rafael Eitan. Le massacre a été commis loin des médias durant lequel des armes blanches et autres ont été utilisées pour la liquidation des résidents du camp.
L’armée sioniste et l’Armée du Sud Liban avaient encerclé les camps de réfugiés de Sabra et Shatila où se trouvaient seulement des enfants des femmes et des personnes âgées. Les bandits armés ont tué les femmes et les enfants et la plupart des cadavres ont été retrouvés dans les rues du camp. Ensuite des bulldozers sionistes sont entrés dans le camp pour raser les maisons pour cacher leur crime.
Le but du massacre était de se venger des Palestiniens qui ont résisté face à la machine de guerre sioniste pendant trois mois de siège qui a pris fin suite aux garanties internationales pour protéger la population des camps d’isolement après le départ de la résistance palestinienne de Beyrouth mais les états garants n’ont pas respecté leurs obligations et ont laissé les criminels tuer et égorger des milliers de palestiniens innocents.
Israël voulait également répandre la terreur dans le cœur des Palestiniens pour les pousser à migrer hors du Liban y enflammer les conflits internes et achever le coup de l’invasion sioniste en 1982 contre la présence palestinienne au Liban et inciter les Palestiniens à en vouloir à leurs dirigeants sous prétexte qu’ils ont quitté le Liban et les ont laissés sans protection.
Le massacre de Sabra et Shatila n’a pas été le premier massacre sioniste commis contre notre peuple et ne sera pas le dernier cela est certain. Ce massacre a déjà été précédé par les massacres de Qibya de Deir Yassin et Tantura suivi du massacre dans le camp de réfugiés de Jénine les massacres de Gaza et d’autres et malgré la laideur de ce qui est arrivé à Sabra et Chatila les criminels sont toujours en liberté.
Sabra et Shatila
Sabra est un district administratif de la municipalité d’Al-Ghubairi dans le gouvernorat du mont Liban bordé par la ville de Beyrouth au nord la ville sportive à l’ouest les tombeaux des martyrs et Qusqas de l’est et le camp de Shatila du sud.
Le quartier de Sabra abrite un grand nombre de Palestiniens mais ce n’est pas un camp de réfugiés officiellement bien que son nom soit associé à Shatila ce qui donne l’impression qu’il s’agit d’un camp.
Shatila est un camp de réfugiés palestinien créé par l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) en 1949 pour abriter des centaines de réfugiés qui s’y sont réfugiés venant des villages d’Amqa Majd Al-Krum et Yajour dans le nord de La Palestine après 1948.
Le camp est situé au sud de Beyrouth la capitale du Liban. Des mois après la Nakba et à mesure que la demande pour le logement augmentait Saad Eddin Pasha Shatila a fait don d’un terrain pour y construire un camp de réfugiés connu depuis lors comme le camp de Shatila.
La moitié de la terre du camp appartient à l’Organisation de libération de la Palestine alors que l’UNRWA loue l’autre moitié. Le camp est connu pour être le site du massacre Sabra et Shatila en septembre 1982 en plus de la guerre civile libanaise de 1982 et de la guerre des camps entre 1985 et 1987.
La superficie est d’un kilomètre carré et abrite plus de 12 000 réfugiés. Le camp est l’une des zones les plus densément peuplées avec seulement deux écoles et un centre médical.
La santé environnementale du camp souffre de graves pénuries; les maisons sont humides et surpeuplées beaucoup ont des drains ouverts et le système de drainage du camp doit être agrandi.
Les événements du massacre
La décision de commettre le massacre a été faite par Rafael Eitan le chef d’état-major de l’armée israélienne et Ariel Sharon alors ministre de la Défense dans le gouvernement de Menachem Begin au cours de laquelle l’armée d’occupation s’est alliée avec les Phalanges libanaises pour écrire une page sanglante d’injustice et d’oppression dans son histoire.
Le matin du 16 septembre 1982 les réfugiés des camps de Sabra et Shatila se sont réveillés dans l’un des chapitres les plus sanglants de l’histoire du peuple palestinien et peut-être l’un des massacres les plus horribles de l’histoire du monde contre la résistance et les mouvements de libération.
Trois groupes armés chacun composé de 50 hommes armés sont entrés dans le camp. Les groupes maronites libanais ont encerclé les habitants du camp tuant les civils sans relâche.
Le camp a été complètement encerclé par l’armée sud-libanaise et l’armée israélienne. Les milices libanaises ont commis le massacre dans les camps sous la protection de l’armée israélienne qui ordonnait aux civils qui tentaient de quitter les camps d’y revenir.