La police israélienne a menacé samedi d’imposer des amendes aux commerçants qui ouvrent leurs magasins dans la vieille ville de Jérusalem.
Le marchand Tareq al-Amouri a déclaré à Quds Press que Jérusalem n’a pas été témoin d’une situation aussi grave depuis des années.
Amouri a affirmé que malgré la courte distance entre sa maison et son magasin dans la vieille ville il lui a fallu une heure et demi pour atteindre la ville en raison des nombreux points de contrôle qu’il a dû traverser.
Il a souligné que lorsqu’il s’est approché du point de contrôle de Bab al-Amoud la police israélienne ne lui a pas permis de passer.
Les commerçants qui ont ouvert leurs magasins samedi ont été battus par la police israélienne qui les a menacés d’écoper d’une amende de 5 000 shekels (1 400 dollars) s’ils ne fermaient pas leurs boutiques immédiatement a-t-il affirmé.
Amouri a indiqué que personne n’est actuellement autorisé à pénétrer dans la vieille ville à l’exception de ses résidents après avoir été soumis à des fouilles au corps «humiliantes».
Trois jeunes palestiniens ont été tués vendredi dans un conflit armé avec la police israélienne près de la mosquée al-Aqsa. Deux officiers israéliens ont également été déclarés morts.
Après l’attaque les portes de la Mosquée Al-Aqsa ont été fermées aux fidèles palestiniens pour la première fois depuis 1969 et de nombreux points de contrôle ont été déployés dans la vieille ville.
Selon les déclarations de la police israélienne la mosquée restera fermée jusqu’à l’achèvement de toutes les enquêtes sur l’incident.
