Les autorités d’occupation israéliennes ont publié depuis le déclenchement de l’intifada de Jérusalem dix ordres de détention administrative contre des femmes palestiniennes a annoncé vendredi un groupe de défense des droits humains.
Le porte-parole du Centre palestinien pour les études des prisonniers Riyad al-Ashqar a affirmé que dix détenues étaient placées en détention administrative depuis le début de l’intifada de Jérusalem en octobre 2015 dont huit ont été relâchées plus tard.
Cependant deux prisonnières identifiées comme Sabah Faroun et Ihsan Dababssa sont toujours détenues administrativement sans inculpation ni jugement a-t-il souligné.
Sabah une mère de quatre enfants a été arrêtée en juin 2016 après que la police israélienne ait violemment fait irruption dans sa maison familiale de Jérusalem occupée pour incitation sur Facebook.
Elle a été placée en détention administrative pour la première fois pendant quatre mois. Sa détention a ensuite été renouvelée deux fois pour quatre mois à chaque fois.
Ihsan d’Hébron a été arrêtée en février 2017 de son domicile familial et emmenée au centre d’investigation d’Etzion. Elle a ensuite été placée en détention administrative pendant six mois.
Ihsan avait déjà passé quatre ans derrière les barreaux israéliens lors de deux arrestations séparées en 2007 et 2014 pour avoir été affiliée au Mouvement du Jihad.
56 détenues palestiniennes sont actuellement détenues dans des prisons de Hasharon et de Damon qui subissent un traitement sévère et de mauvaises conditions d’incarcération leur refusant l’accès aux droits les plus élémentaires y compris le chauffage les vêtements d’hiver les traitements médicaux et les visites familiales.
Israël a détenu 15 000 femmes palestiniennes depuis son occupation de la Cisjordanie de Jérusalem-Est et de la bande de Gaza en 1967.
