La famille d’Omar Nayef qui a été assassiné en Bulgarie l’année dernière a lancé un appel à l’Autorité palestinienne aux factions et aux groupes locaux de défense des droits de l’homme afin de rechercher la vérité derrière sa mort et de réactiver l’affaire.
Dans un communiqué de presse jeudi la famille a appelé à ne pas permettre la fermeture du dossier d’Omar Nayef sans rendre justice et trouver les complices du crime.
La famille a également demandé au procureur général palestinien Ahmed al-Barrak d’assumer ses responsabilités professionnelles éthiques et nationales à cet égard et de constituer une commission indépendante chargée de lancer de nouvelles enquêtes sur l’incident ainsi que d’interroger tous les suspects et ceux qui ont trompé la justice.
Omar Nayef (52 ans) est né à Jenine. Il a été arrêté par des soldats israéliens en mai 1986 et condamné à la prison à vie. Après une grève de la faim de 40 jours en 1990 il a été transféré dans un hôpital de Bethléem où il s’est échappé en mai a disparu et a quitté la Palestine.
En 1994 il s’est rendu en Bulgarie. Omar a épousé une femme bulgare et a eu des enfants. Il dirigeait une épicerie palestinienne et était bien connu dans la communauté palestinienne de Sofia.
Des années plus tard l’ambassade israélienne a envoyé une lettre au ministère de la justice bulgare demandant l’extradition de Nayef le considérant un «fugitif de la justice».
Le 26 février 2016 il a été retrouvé mort à l’intérieur de l’ambassade palestinienne à Sofia en Bulgarie où il avait cherché refuge.