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Lassassin dal-Sharif condamné pour homicide involontaire

mercredi 4-janvier-2017

Le soldat israélien qui a tué le jeune Abdul Fatah al-Sharif a été reconnu coupable d’homicide involontaire.

Elor Azaria âgé de 20 ans a tué fatalement Abdul Fatah al-Sharif âgé de 21 ans alors qu’il ne présentait aucun danger.

Dans leur acte d’accusation les procureurs ont déclaré qu’Azaria «a violé les règles sans justification opérationnelle car le jeune était au sol et blessé et ne représentait aucune menace immédiate pour les accusés ni pour les autres personnes présentes».

Rendant le verdict mercredi le jury de trois juges militaires a rejeté la défense d’Azaria qu’il aurait tiré sur Sharif parce qu’il continuait à poser une menace.

Les juges ont également déclaré qu’il n’y avait pas de contestation quant à la véracité des déclarations faites par un autre soldat qui a témoigné à des enquêteurs militaires qu’Azaria lui avait dit au cours de l’incident: «Ils ont poignardé mon ami et ont essayé de le tuer- il mérite de mourir ».

Azaria a dit à la cour qu’il ne se souvenait pas avoir tenu de tels propos.

Les juges ont également accepté les conclusions d’une autopsie qui a conclu que c’était la seule balle à la tête qui a tué Sharif.

Le 24 mars des activistes du groupe de défense des droits de l’homme B’Tselem d’Israël ont filmé le jeune Fatah al-Sharif âgé de 21 ans après avoir été abattu à bout portant.

Al-Sharif et un autre palestinien de son âge ont été tués après avoir prétendument frappé un soldat israélien dans la province d’Hébron en Cisjordanie occupée.

La vidéo de la scène a été publiée plusieurs minutes plus tard par le groupe israélien de défense des droits de l’homme B’Tselem montrant al-Sharif vivant.

Dans la vidéo un médecin de combat plus tard identifié comme Azaria soulève son fusil et vise le jeune homme puis l’achève d’une balle dans la tête.

Human Rights Watch a déclaré lundi qu’il y avait eu plus de 150 cas depuis octobre 2015 dans lesquels les forces d’occupation israéliennes ont tué des enfants et des adultes palestiniens sans qu’ils ne présentent des menaces aux agents de l’occupation.

 

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