Les deux prisonniers Anas Shadeed et Ahmed Abu Fara ont déclaré leur détermination absolue à poursuivre leur grève de la faim jusqu’à leur libération immédiate et inconditionnelle.
S’exprimant devant le journaliste du CPI Ahlam Hadad avocat des prisonniers de grève en faim a affirmé que le rapport médical israélien révèle que les deux sont en danger réel.
Les médecins israéliens à l’hôpital Assaf Harofe ont déjà averti que Abou Fara et Shadeed pourraient mourir à tout moment en raison de leur état de santé qui est entrain de s’aggraver.
Hadad a soumis le rapport médical à la Cour suprême israélienne afin de rendre une ordonnance de libération avant qu’il ne soit trop tard.
Les deux prisonniers en grève de la faim ont renouvelé mercredi leur engagement à poursuivre leurs grèves de la faim jusqu’à ce que leurs détentions administratives soient suspendues après avoir refusé une nouvelle offre israélienne de les transférer à l’Hôpital Makassed à Jérusalem occupée.
L’état de santé des deux prisonniers est entré dans une phase très difficile en raison de la grève de la faim qui a duré 65 jours pour protester contre leur détention administrative illégale sans mise en accusation ni jugement.
Les deux sont actuellement détenus dans une pièce isolée de l’hôpital israélien Assaf Harofe où ils souffrent de maux de tête constants de perte partielle de la vue de douleurs thoraciques de douleurs abdominales de perte de poids de vomissements et de battements cardiaques irréguliers.
Selon l’ONG al-Dhameer 7 000 Palestiniens sont actuellement détenus dans des prisons israéliennes dont 720 en détention administrative.
