Le président du « Forum européen de la communication palestinienne » Zaher Birawi a exclu l’idée que la démission de Shabas affecte le travail de la Commission surtout que ce travail est parvenu à la phase finale de la collecte de preuves du plus grand nombre de victimes et de témoins.
Berawi a déclaré dans un communiqué de presse: «Les conditions de la démission et la pression israélienne nécessitent une pression similaire des institutions palestiniennes et arabes aux niveaux officiel et populaire pour empêcher l’obstruction des efforts internationaux dans la poursuite judiciaire contre les dirigeants de l’Etat Occupant sioniste qui ont participé à la guerre dans la bande de Gaza ».
Le militant Berawi a appelé à la nécessité d’accumuler les efforts des institutions humanitaires internationales concernées pour empêcher l’occupation sioniste d’échapper à la justice notant que les tentatives « israéliennes » d’y échapper ne mèneraient nulle part parce que les crimes ne peuvent pas être oubliés par l’ancienneté.
« Il est bien connu que traduire les criminels de guerre en justice est le travail du Conseil des droits de la communauté internationale et que les autorités israéliennes refusent de coopérer ouvertement avec la Commission d’enquête mise en place par le Conseil récemment » a-t-il ajouté.
Shabas a remis sa démission à la suite du message reçu par le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies de la part du chef de la mission d’«Israël» à l’Organisation des Nations unies appelant à son licenciement de la commission d’enquête.
