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La grève des prisonniers administratifs a-t-elle réussi ?

dimanche 29-juin-2014

Tamer Sherif

Lorsque les détenus administratifs ont entamé leur grève de la faim leur but principal était de mettre fin à l’incarcération administrative concentrer l’opinion publique sur leur affaire et créer une pression des institutions régionales et internationales des droits de l’homme pour contraindre l’occupation de mettre fin à ce type d’incarcération injuste et unique au monde.

De manière progressive le publique a commencé à interagir avec eux les institutions en relation [avec les prisonniers] ont mis en place des activités de soutien et les médias ont prêté plus d’attention à leur souffrance. De jour en jour les activités qui répétaient le slogan « eau et sel » se sont multiplié jusqu’à être dans la bouche de tous les palestinien matin et soir.

La détermination israélienne de refuser les demandes des [prisonniers] administratifs était attendue depuis la première seconde. Surtout que l’occupation utilise ce type d’incarcération pour punir chaque palestinien dont ils veulent se venger pour le simple sentiment que ce dernier représente un danger pour l’occupation ou bien lorsque l’occupant ne trouve aucune charge ni aucune preuve contre un palestinien. Il utilise cela n’importe quand et sans avoir recours aux tribunaux.

L’intransigeance israélienne est arrivée au début de la grève à menacer les prisonniers de les laisser mourir. La série de mesures punitive envers les détenus se manifestait chaque jour en abolissant des acquis passés en menaçant de gavage en éditant des lois spéciales et en négligeant leur santé qui se dégradait ainsi beaucoup d’autres mesures dont l’occupation usait pour faire pression afin que les détenus mettent fin à leur grève.

Les détenus administratifs ont choisis le début de leur grève et ont déterminé le bon moment pour une bataille dont ils connaissent ses dimensions et ses dangers selon les conditions et les points qui les concernent basé sur leurs estimations leurs intérêts et leur vision des choses. Ils sont les plus aptes à connaitre leurs affaires personnelles. Il était attendu que le monde extérieur les soutienne les encourage et les aider à atteindre leur objectifs. Ils ont réuni tout cela même si la participation était remarquable d’un moment à un autre et de temps à autre.

A un moment crucial de la grève avec le début de l’activité de l’opinion publique internationale qui a commencé a parlé de leur affaire  l’opération d’Hébron avec la disparition des trois soldats de l’occupation est apparue. Celle-ci a créé un séisme qui a été ressenti en tous lieux même en prison la où les prisonniers vivent avec l’espoir d’une prise d’otage nouvelle qui viderait les prisons et les sortirait de l’enfer. C’est à ce moment que la situation a commencé à basculer les priorités ont changé. Ce qui était hier la priorité ne l’est plus peut-être plus aujourd’hui. L’objectif de la grève était de mettre fin à l’incarcération administrative. Tandis que l’objectif de l’opération si c’est une action de la résistance est de libérer les prisonniers avec en prime l’abolition de l’incarcération administrative. De ce fait le but principal des grévistes a surement été atteint : cela a poussé la résistance à exécuter une opération qui les libérerait des souffrances quotidiennes et du cauchemar de l’incarcération administrative.

L’opération a mobilisé l’ennemi les procédures des prisonniers se sont allongées. Surtout pour les prisonniers administratifs grévistes. Tout le monde savait que l’occupation les isolera d’avantage et sera encore plus dure envers eux à travers de folles actions de vengeance sans aucune miséricorde ni humanité ni éthique. On savait que l’occupation se livrera à des procédures de vengeance générale qui amplifierait avec le temps. Tout cela était attendu après la disparition des soldats et la volonté de l’occupation de satisfaire son publique au détriment des prisonniers et des citoyens sans défense.

De la je vois que la décision des [prisonnier] administratifs de mettre fin à la grève dans de telles conditions et à ce moment précis en coordination avec les renseignements de prison était une décision sage réfléchit et courageuse. Cette décision reflète la  grande conscience la confiance et la polyvalence que l’on a l’habitude de trouver chez les leaders des prisonniers qui savent comment traiter avec leurs ennemis et comment évaluer les situations selon les conditions et les facteurs du moment.   Le non engagement des accords de la part de l’occupation n’a pas échappé aux prisonniers et c’est ce qui est attendu avec la disparition de ses soldats.

Les prisonniers ont bien choisi le début de leur grève et ont encore mieux choisi la fin de celle-ci. Ils ont atteint plusieurs objectifs de leur grève. Ils ont laissé le plus important but qui est l’abolition de l’incarcération administrative au prochain échange de prisonnier si il est assuré que la prise d’otage a été effectuée par la résistance palestinienne. Ils sont parvenu en deux mois à motiver la résistance à faire bouger l’opinion publique locale et populaire ainsi qu’à bénéficier de l’activisme médiatique qui a tourné les regards vers leur affaire. Le plus important est l’adoption d’institutions internationales des droits de l’homme de nouvelles positions qui demandent la fin de l’incarcération administrative en plus de l’exposition au grand jour des crimes de l’occupation contre les prisonniers administratifs tout en insistant sur l’importance de cette affaire 

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