Les prisonniers héros ont entamé leur deuxième mois de grève de la faim dans un cadre d’interaction d’une part officielle et fragile et d’autre part populaire et timide. L’interaction n’atteint pas le seuil minimum du niveau des sacrifices de nos prisonniers héros qui ont la plus noble et plus honorable des affaires de toute l’histoire.
Les familles se font beaucoup de soucis sur l’avenir des prisonniers et leur état de santé mais les autorités de l’occupation s’en font d’avantage car ils craignent une escalade de tension et une augmentation des évènements de soutient et de solidarité avec les prisonniers. Tout ce qui inquiète l’occupation doit être obligatoirement traité par les leaders des forces populaires palestiniennes. Les prisonniers sont un dépôt il n’est pas permit quel que soit la situation d’ignorer leur sort difficile ou d’abandonner leur droits.
Les autorités de l’occupation n’accordent aucune valeur à la vie des prisonniers et ne respectent pas les choix l’honneur et les droits des grévistes de la faim. Elles ne donnent pas de droits aux grévistes gratuitement sans qu’ils paient un prix faramineux et cela est connu du le peuple palestinien.
Les avertissements de quelques institutions vis-à-vis des conséquences de la grève sur la vie et la santé des prisonniers ne sont pas à leur place. La Palestine vaut plus que la santé et la vie la Palestine s’abreuvera de sang pur jusqu’à balayer l’occupation.
Le prisonnier Ayman Tabich en grève de la faim depuis le 28/02/2014 est l’exemple de la négligence de la vie des prisonniers de la part des geôliers et de l’occupation. La dangereuse détérioration de la santé de Tabich a poussé l’équipe médicale non pas par amour à lui injecter deux bouteilles d’oxygène à travers l’appareil respiratoire. Ils ont placé un autre appareil dans son cœur pour surveiller les battements de cœur après que des signes ont révélé l’existence d’un début de faiblesse du muscle cardiaque. Cela pourrait amener à une crise cardiaque et c’est ce que craignent les médecins.
Il n’y a pas de mal à être solidaire avec les prisonniers sur les réseaux sociaux mais cela ne suffit pas. Il faut donc que la solidarité soit palpable sur le terrain bien plus que ce qu’elle est déjà. L’occupation surveille et analyse chaque mouvement et a peur d’une dégradation de la situation. L’occupation sait la sensibilité du peuple palestinien par rapport à l’affaire des prisonniers. Le peuple est unanime sur l’obligation de leur libération de faire valoir leur droits et les traiter en tant que prisonniers de guerre.
Les services secrets de l’occupation sont inquiets l’armée de l’occupation est aussi inquiète les intérêts des prisons sont inquiets les leaders du gouvernement de l’occupation le sont aussi. Ils craignent le martyr d’un des détenus lors de cette longue grève. Cela montre que l’occupation sait et saisi parfaitement le prix à payer en matière de sécurité dans le cas où les demandes des prisonniers grévistes ne seraient pas écoutées et que l’un d’eux tombe martyr suite à cela.
Si l’occupation apprenait de la force morale des musulmans. Quand un prisonnier tombaient aux mains des musulmans ceux-ci le nourrissait selon ses envies ils lui donnaient tous ses droits voire plus avec amour et sincérité politesse et forte humanité non pas avec la pression de quel que côté les musulmans appliquaient automatiquement le verset : « Et offrent la nourriture malgré son amour au pauvre à l’orphelin et au prisonnier »
