Mon 15-July-2024

C’est notre combat à tous !

mercredi 14-mai-2014

Parmi ce qui est le plus désolant après les 20 jours de grève des prisonniers administratifs dans les geôles de l’occupation c’est qu’il y en a qui ne prennent en compte que le groupe de personnes qui a mené cette grève ou qu’ils pensent que le but de cette grève est d’améliorer les conditions d’incarcération.

Pour comprendre la gravité de la l’incarcération administrative sur le chemin de la libération nationale en Palestine nous devons remarquer que le groupe de personnes qui est visé est dans un premier temps celui qui jouit d’une grande popularité au sein du public celui qui tient les clefs de la sensibilisation ou bien celui dont les efforts sont investis hors de la prison pour réveiller l’esprit national chez les individus encadrer leurs activités et remédier aux erreurs commises sur le chemin emprunté surtout dans les étapes cruciales.

Celui qui a testé l’incarcération administrative ou  qui en a été victime de façon indirecte sait pertinemment à quel point ce genre d’incarcération dans les geôles de l’occupation est une sorte de mort lente pour l’action nationale et de déchiquetage de l’ambition en égouttant la vie du prisonnier dans les geôles ou en le laissant en liberté en attendant sa prochaine incarcération. Le fait qu’il n’ait pas de jugement ni le prisonnier ni l’avocat ne peuvent savoir les chefs d’inculpation. Le prisonnier reste donc à la merci de ce qui est nommé le dossier secret. C’est-à-dire que le prisonnier ne connait pas la cause de son arrestation. En plus des barreaux de sa cellule le prisonnier est très préoccupé par sa situation. Sans compter que l’incarcération administrative se transforme en préoccupation lorsque le prisonnier sort de prison. C’est quelque chose qu’il le laisse otage des possibilités d’arrestation continues suite à un activisme national ou organisationnel.

C’est pourquoi le combat de la grève actuelle est important et historique. Il est supposé que ce sujet soit la préoccupation de chaque palestinien qui  ressent l’appartenance à la nation. Ceux qui mènent cette grève ne le font pas pour eux uniquement mais le font  dans le but de mettre fin au dossier des arrestations administratives. De ce fait se basant sur l’ampleur de l’interaction extérieure avec cette affaire l’ampleur des exploits doit être à la hauteur de cette interaction. Celui qui n’a pu mener le combat physiquement peut le mener de différentes autres manières en dehors de la prison. En ayant l’espoir que cet effort général concrétise une victoire réelle accompagnée de l’imposition d’une fin aux politiques d’incarcération administratif. Avec l’espoir que le fait de s’en débarrasser aura un impact positif sur le terrain dans la prochaine phase.

D’un autre côté parce que la question de la faisabilité concernant les efforts sur le terrain [ainsi que les efforts] médiatiques et électroniques est toujours d’actualité même si nos admettons que cela n’apportera rien de concret aux prisonniers dans leurs affaires nous nous suffirons de ce que cela nous apportera à nous et à tous ceux qui y adhérent et à ceux qui travaillent pour agrandir le cercle d’influence. Maintenant la situation des prisonniers hors de la limite des cellules sont des prisonniers d’un autre genre. Les prisonniers de la faiblesse de l’asthénie du manque de ruse de l’indifférence du gel des sentiments patriotes et de la baisse du sentiment d’appartenance général.

Tous ces parasites ne seront maitrisés que par l’intermédiaire d’un activisme continu. Rien ne soulèvera l’esprit des populations plus que le retour à la mémoire de sacrifice afin de prendre conscience qu’elle est toujours en combat contre l’occupation et  souffrent de ses conséquences. Elle a besoin de réunir son énergie et de se préparer pour un nouveau combat qui aura lieu tôt ou tard.

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