Le Département d’Etat américain a déclaré que le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a promis au secrétaire d’État John Kerry lors d’une conversation téléphonique qui a eu lieu entre eux avant-hier soir qu’un nouveau gouvernement palestinien sera formé avec la participation du Hamas et que ce gouvernement va reconnaître Israël respectera les accords précédents et renoncera à la violence.
La porte-parole du Département Jane Sacchi a déclaré aux journalistes à l’aube du samedi (26-4) que les déclarations d’Abbas seront testées dans les prochains jours.
Elle a dit au sujet des négociations entre l’Autorité et l’occupation sioniste : «Nous sommes en état d’alerte et les parties ont besoin de penser à la prochaine étape ».
Elle a poursuivi : «Nous avons toujours pensé qu’il pourrait y avoir un point où nous devons nous arrêter et que les deux parties devraient étudier toutes les possibilités. Il est clair que nous sommes arrivés à ce point maintenant ».
Dans ce même contexte le membre de la Commission des Finances à la Chambre des représentants Kay Granger du Parti républicain et Nita Lowey du parti démocrate américain ont mis en garde contre le fait que l’accord de réconciliation entre l’Autorité palestinienne et le Hamas pourrait remettre en question les aides américaines à l’autorité.
La député Granger a déclaré que l’Autorité palestinienne doit annuler cet accord immédiatement si elle est sérieuse au sujet du processus de paix.
Pour sa part la représentante Lowey a cité qu’elle travaillerait avec le Département d’État des États-Unis pour suspendre l’aide fournie à l’Autorité palestinienne dans le cas où le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas ne renonce pas à l’accord de réconciliation.
À son tour le sénateur républicain Lindsey Graham membre de la commission des aides étrangères au Sénat américain a affirmé que l’accord de réconciliation est une étape de provocation et a exprimé son espoir que la Chambre des représentants prenne une décision ferme contre Abbas.
La sénatrice républicaine Kelly Iwate a souligné qu’il ne faut pas attendre qu’ » Israël » négocie avec une » organisation terroriste » qui refuse de reconnaître son droit d’exister et qui permet l’utilisation de roquettes sur son territoire.
