Sept prisonniers politiques de la ville de Qalqilya poursuivent leur grève de la faim pour la cinquième journée consécutive dans la prison de Junaid à Naplouse en signe de protestation contre leur maintien en détention sans justification légale.
Les familles des détenus ont déclaré au journaliste du «Centre Palestinien d’Information » que » Leurs fils ont entamé leur grève de la faim dimanche dernier pour faire pression sur le service de sécurité préventive afin d’être libérés après le jugement de libération du tribunal de première instance à Naplouse il y a un mois contre une caution de 5.000 dinars jordaniens « .
Ils ont souligné que « leurs enfants avaient reçu des dizaines de fausses promesses de leur libération par le ministère de la prison Junaid et le service de sécurité préventive au cours des derniers mois. Ils se sont alors engagés dans leur grève jusqu’à ce qu’ils obtiennent leur liberté. Au début de leur arrestation ils ont été victimes de tortures violentes».
Les familles des détenus ont appelé » les organisations humanitaires et les institutions des droits de l’homme ainsi que le Comité de la réconciliation palestinienne à intervenir pour la libération de leurs enfants appliquer les décisions du tribunal palestinien et ne surtout pas laisser les appareils de l’AP violer la liberté et la stabilité de la vie de leurs enfants « .
Les détenus sont : Namer Atta Shreim (agriculteur) son frère Omar Atta Shreim (coiffeur) Abdul Rahman Mazen Khaddraj (étudiant à l’université El-Quds section mathématiques) son frère jumeau Abdul Haq Mazen Khaddraj (étudiant à El-Quds section langue arabe) Taha Hassan Abdullah Ubay Nofal et Mohamed Mahmoud Marshood (muezzin dans une mosquée dans la ville de Qalqilya).
