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Le prisonnier Jordanien Alaa Hammad poursuit sa grève de la faim pour le 177ème jour

vendredi 25-octobre-2013

Le prisonnier Jordanien Alaa Samir Hammad (35 ans) condamné à 12 ans de prison a poursuivit sa grève de la faim pour le 177ème jour malgré la détérioration grave de son état de santé.

Des sources juridiques ont signalé que le captif Hammad est actuellement à l’hôpital israélien Barzillai et son état de santé est grave et critique.

Elles ont noté que Hammad souffre de douleurs dans le cœur et d’atrophie musculaire ainsi que des douleurs constantes à la tête et des problèmes de vision. Il souffre également de la fatigue de l’amaigrissement et de douleurs dans tout le corps.

« Il ne prend ni de l’eau ni du sel et ni des vitamines. Il a perdu plus de 30 kg depuis le début de la grève soulignant que cela ne mettra pas fin à sa grève peu importent les conséquences et même si le prix qu’il doit payer est sa propre vie » a-t-il ainsi poursuivi.

Hammad a en outre souligné que l’administration pénitentiaire a mené des mesures strictes contre lui au cours des derniers jours (l’enchaîner au lit pendant 24 heures et l’empêché d’effectuer la prière debout).

Il a ajouté que lorsqu’il demandait d’aller aux toilettes cela prenait une demi-heure jusqu’à ce qu’il soit déplacé vers la salle de bains. Des fouilles sont effectuées à chaque fois qu’il va aux toilettes sous le prétexte d’inspections. Ils allument également l’air-conditionné très fort pendant une longue période sans aucun égard pour la détérioration de sa santé.

Le prisonnier Alaa Hammad a transmis via l’avocat El-Almi un message au peuple palestinien et à toutes les institutions en disant : « Je blâme tout le monde de m’avoir laissé seul dans cette bataille ce qui a aidé l’administration pénitentiaire à se comporter de cette manière avec moi ». Il a ajouté : « personne ne doit penser qu’il est possible que je renonce à tout cela et l’accord conclu entre les prisonniers jordaniens et l’administration pénitentiaires est un accord inutile. Jusqu’à maintenant après mois ans et demi de l’arrêt de la grève des prisonniers jordaniens ils n’ont toujours pas eu l’autorisation de recevoir les visites de leurs proches ».

En effet Hammad a indiqué que cette agression menée contre lui est devenue violente par l’administration pénitentiaire et que tout cela ne le dissuadera pas de poursuivre sa grève en soulignant qu’il n’est plus question de renonciation .

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