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Cisjordanie : Les hausses de prix volent aux pauvres la joie de lAïd el-Adha

samedi 12-octobre-2013

De nombreux pauvres et victimes du chômage en Cisjordanie sont obligés de chercher d’autres moyens pour ravir leurs enfants avec l’approchement de l’Aïd el-Adha donc le marché  » Balla » était leurs secours et l’un de leurs choix .

Au moment où Mahmoud Abbas a promis de transférer la Cisjordanie à Singapour Arabes  » Oslo « et comme il a promis le ministre des affaires étrangères américain John Kerry de pomper des milliards pour relancer les négociations la hausse  exorbitante des prix font perdre aux pauvres de la Cisjordanie la joie des préparatifs de l’Aïd.

Les économistes à Ramallah voient que le salaire du citoyen ne correspond pas à ses dépenses avec cette hausse continue des prix surtout les produits essentiels qui ne sont pas pris en charge.

La femme au foyer Halima Kamhiyah de la ville de Ramallah déclare que l’autorité ne tient pas compte de la vie des pauvres. Ainsi les associations de protestations les fédérations les syndicats et les cadres palestiniens et plusieurs autres événements populaires et les militants contre le coût élevé de la vie n’a pas reçu l’écho souhaité chez le gouvernement de Ramallah.

 » Les occasions et les fêtes révèlent le fait que la situation économique en Cisjordanie est de pire en pire. Personnellement je travaille pour un salaire de 800 shekels par mois et mon mari ne travaille pas régulièrement » a-t-elle également ajouté.

Elle a ainsi souligné: « En plus je ne pouvait pas acheter les vêtements de l’Aïd pour mes quatre enfants ce qui a obligé quatre ma sœur une enseignante pour m’aider et me prêter 500 shekels afin de faire plaisir à mes enfants qui ne méritent pas d’être privé de cette joie donc j’ai acheté du marché «la balla» sans honte comme certains le font ».

Pas de contrôle sur les prix

Le citoyen Mahmoud Sulei »man de la ville de Naplouse se plaint de la hausse des prix qu’il a décrit par « folle» surtout à l’approchement de l’Aïd soulignant l’absence de contrôle sur les prix car les commerçants les augmentent comme ils veulent et ceci en compte tenu de la faible revenu de la grande majorité du peuple palestinien.

En effet Suleiman confirme que les associations de bienfaisance fermées par les autorités depuis les événements de Juin 2007 dans la bande de Gaza elles les aident en leur fournissant des vêtements et de l’argent et font plaisir aux pauvres aux nécessiteux et les orphelins pendant l’Aïd.

Nasser Abu Rabb de Jénine se plaint en disant : «ma famille est composée de 11 personnes et je reçois un salaire de 2000 shekels ce qui n’est pas suffisant pour nous et les dettes et la hausse des prix qui nous suivent et je ne trouve même pas une occasion pour un autre travail afin de compenser le manque car les préparations de l’Aïd représente seule plus de 1000 shekels et je n’ai que 300 shekels reste de mon salaire.

La politique fiscale mortelle

Le militant Khaled Mansour voit que les victimes de la hausse des prix sont les pauvres et les citoyens à revenu limité qui n’épargneront pas le gouvernement de la responsabilité de la hausse des prix exorbitants.

Mansour demande au gouvernement de Ramallah de revenir sur l’augmentation des impôts surtout la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) soutenir la tranche des pauvres et des nécessiteux et l’abolition de la Convention de Paris qui réunit le tarif avec l’entité occupante israélienne .

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