Les services de sécurité de l’AP ont arrêté six citoyens de la Cisjordanie et ont convoqué trois autres pour enquêter avec eux aux sièges de la sécurité de l’AP sous prétexte de leur appartenance à la Résistance du Mouvement islamique » Hamas « .
En même temps les tribunaux de l’AP ont reporté la décision de libérer quatre prisonniers politiques de Ramallah sans donner de justification de leur détention.
La «sécurité préventive » a arrêté l’étudiant à l’université Polytechnique Suleiman Eid Abu Jarour de la ville de Bani Naim après l’avoir convoqué pour un entretien notant qu’une force du même dispositif a précédemment tenté de l’arrêter après des raids sur sa maison.
Le service de « renseignement générale » a arrêté les deux prisonniers libérés Taha Shehadeh El-Wahesh et Sami Hmeidet après les avoir convoqués pour une entrevue notant qu’El-Wahesh est l’un des symboles du mouvement captif palestinien et a déjà passé 15 ans de détention dans les prisons israéliennes.
Tulkarem
Les flics de l’AP ont arrêté l’étudiant Khadouri Uday Berri de la ville de Zawata à Naplouse devant les portes de son université et l’étudiant Ahmad el-Fani après des raids effectués sur son domicile dans la ville.
Les services de renseignement a arrêté le captif libéré Ibrahim Dahmas qui a passé 8 ans dans les prisons israéliennes.
Il est à noter que Dahmas est le frère d’un martyr et a déjà été arrêté 15 fois par les organes de l’AP. il a aussi été blessé par trois coups de feu pendant que l’occupation le poursuivait et sa maison a été démolie par les forces de l’occupation.
Le service de renseignement général a convoqué Azzedine Fatash pour une entrevue. Il est un ancien prisonnier politique et prisonnier libéré des prisons israéliennes.
Les même bourreaux ont convoqué le journaliste Issa Mohammed Chamali de la ville et le jeune Ali Abed de la ville de Rantis pour interrogatoire et enquête.
À leur tour les tribunaux de l’AP ont reporté la décision de libérer quatre prisonniers politiques qui croupissent dans les prisons du préventif de Ramallah depuis sept mois. Ces prisonniers sont: Mohammed Dalaychah Suhaib Shabah Mohammed Abou Salim et Mamoun Ibrahim Senif.
Les procureurs n’ont pas fourni de justification légale pour le maintien en détention de ces quatre prisonniers et ceci n’a pas affecté l’audience du tribunal qui n’a pas donné aux détenus leur droit d’être libéré en l’absence d’une justification de leur détention.
