La Fondation de la solidarité pour les droits de l’homme a déclaré que le prisonnier Awab Ahmed Abdul-Aziz Mobarak (20 ans) de la ville de Ramallah s’expose aux différents moyens psychologiques et physiques de la torture par les enquêteurs israéliens.
Le chercheur de la fondation de la solidarité pour les droits de l’homme Ahmed Bitawi a déclaré que les Israéliens enquêtent avec Mobarak de manière continue et durant 20 heures par jour et qu’ils lui empêchent de faire la prière ce qui l’oblige de l’effectuer sur la chaise sans savoir ses horaires.
Bitawi a démontré que l’avocat de la Fondation Mohamed el-Abed a visité Mobarak trois fois dans les deux derniers mois et lui a informé que les enquêteurs crient délibérément en sa face et l’insultent avec sa famille assurant que les soldats israéliens lui ont sévèrement attaqué lors de son arrestation en 4/8/2013.
Il a poursuivi que les enquêteurs ont également mis Awab sous l’air froide durant de longues heures et puis lui ont transféré vers une autre cellule chaude; ce qui lui a causé des douleurs aux os.
Les enquêteurs ont pratiqué d’autres moyens contre Awab y compris les menaces d’arrêter son père le député au conseil législatif palestinien et de lui transférer à la détention administrative et ont prétendu que son avocat a refusé de le représenter ou recevoir son dossier dans les tribunaux israéliens en raison de sa difficulté.
Bitawil a indiqué que les enquêter ont utilisé après leur échec à obtenir des aveux du captif de prétendre que le membres de sa famille ont été grièvement blessés dans un accident sur la route de Ramallah attirant l’attention que les enquêteurs utilisent ces moyens pour briser la volonté du prisonnier.
Il est prévu que le prisonnier Awab se présente dans le tribunal militaire israélien d’Ofer demain dimanche 1/9.
