Le médecin de l’hôpital « Kaplan » a mis en garde contre la poursuite de détention des captifs en grève de la faim depuis 83 jours Ayman Ali Atabich et Adel Salama Harbiyat ne prennent plus les vitamines et surtout la vitamine (B1) ce qui pourrait leur causer l’évanouissement le coma et peut conduire à la mort subite due à une hypertrophie cardiaque.
La Fondation Mohja de Jérusalem a signalé que ces prisonniers grévistes sont dans un danger réel à cause de la poursuite de leur grève et l’intransigeance de «l’administration pénitentiaire» des prisons israéliennes pour répondre à leurs justes revendications.
Les deux captifs ont affirmé dans une lettre reçu par la fondation qu’ils boycottent les tests médicaux les vitamines et les traitements et qu’ils souffrent de douleurs dans toutes les parties du corps. Chacun se trouve seule dans une cellule gardé par trois geôliers. Le prisonnier Ayman Fi’ani souffre de douleurs dans la gorge et il y a du jaune dans ses yeux tandis que le prisonnier Adel Fi’ani souffre des problèmes de foie.
Ils ont noté qu’il y a des pressions et des offres de la part des agents de renseignement de mettre fin à leur grève en échange de ne pas prolonger la détention administrative mais ces offres sont orales pas écrites et sans la présence d’un avocat pour les défendre. Les deux prisonniers ont souligné vouloir un accord écrit et en présence de leurs avocats mais les agents du renseignement ont refusé.
De son côté la fondation «Mohja » a chargé l’occupation de la pleine responsabilité de la vie des prisonniers en grève de la faim appelant toutes les institutions internationales et les organisations de défense des droits de l’homme ainsi que la Croix-Rouge le conseil des droits de l’homme et l’Organisation des Nations Unies à agir sérieusement et de manière urgente afin de les libérer et mettre fin à la politique de la détention administrative arbitraire illégale qui constitue une violation flagrante des lois et des normes internationales.
