Le tribunal de l’occupation israélienne a décidé lundi de prolonger l’assignation à domicile de la malade Fathia Khanfer la mère du captif Rami Khanfer condamné à 15 ans de prison pour la sixième fois consécutive jusqu’au 9 septembre prochain.
Ragheb Abou Diak le secrétaire au Club du captif palestinien a tenu le gouvernement de l’occupation israélienne entièrement responsable de la vie de Khanfer.
Abou Diak a déclaré que les autorités de l’occupation israélienne ont déjà arrêté la citoyenne Khanfer du village de Silat Harithia dans le sud de Jénine le 3 février dernier pour 18 jours lors de sa visite à son fils Rami emprisonné dans la prison du Néguev. Elle a ensuite été libérée et assignée à domicile dans la ville de Rahat (Palestine de 48).
Youssef Khanfer le mari de la captive a confirmé que son épouse souffre de tension artérielle grave et d’obésité et a subi plusieurs opérations chirurgicales.
Il a ajouté que son épouse a déjà été libérée le 18 février 2013 en échange d’une caution de 30 000 Shekels et l’imposition de l’assignation à domicile dans le village de Rahat jusqu’à la date du jugement qui était hier mais le jugement a été reporté jusqu’au 9 septembre prochain sans justification.
Khanfer a démontré que la décision du tribunal stipule que son épouse doit rester dans sa région et se présenter chaque dimanche et mercredi au centre de la police le plus proche ce qui a augmenté ses souffrances.
Il a considéré que les pratiques israéliennes contre son épouse malade violent tous les valeurs morales et juridiques et s’inscrivent dans le cadre du harcèlement et de la sanction contre les familles des captifs.
Il a tenu l’occupation responsable de la vie de son épouse qui a besoin un soin intensif.
