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Khader Adnan appelle à renforcer la solidarité avec les prisonniers jordaniens grévistes

mardi 28-mai-2013

Khader Adnan chef du « Jihad islamique » a appelé à l’activation de la solidarité avec les prisonniers de nationalité jordanienne qui sont en grève de la faim dans les prisons de l’occupation sioniste depuis vingt-sept jours consécutifs.

Le chef – ancien prisonnier libéré après une grève de la faim qui a duré environ deux mois dans les prisons israéliennes –  a déclaré à « Quds Press » hier que « tous les Palestiniens doivent soutenir chaque prisonnier qui a servi la cause palestinienne et pour laquelle il a été arrêté y compris les prisonniers ayant la nationalité jordanienne » ajoutant que « ce qui est exigé de chacun est de développer les méthodes et formes de solidarité avec les prisonniers en grève de la faim et se tenir à leurs côtés. »

Adnan a refusé les appels répétés de cesser les grèves individuelles dans les prisons israéliennes en décrivant ces appels comme « insensés d’autant plus qu’ils ont été effectués lors de la bataille féroce dans les prisons de l’occupation et la violation étonnante de l’administration pénitentiaire contre les prisonniers quelque soit leur nationalité et leur appartenance ». Il a souligné que « ces grèves sont « élitistes » et « pour le bien des autres » et que les grévistes n’ont commencé ces grèves qu’après la chute remarquable de la solidarité avec eux de la part des parties officielles et populaires. Chaque prisonnier jordanien a le droit de faire toutes les démarches qui contribueront à mettre en lumière sa souffrance et lui permettre la visite de ses proches. »

Le captif libéré a appelé les mouvements étudiants palestiniens a faire leur devoir en faveur des prisonniers et leur lutte à l’intérieur des prisons parce que ces cadres étudiants ont un rôle de premier plan dans l’arène palestinienne. Il a aussi appelé les blocs d’étudiants à travailler plus et de s’éloigner des conflits de la partie signalant que toute unité palestinienne est un obstacle face à l’occupation.

Adnan a attribué le déclin du rôle des universités sur la scène palestinienne de la lutte à ce qu’il a appelé « la poignée de sécurité en Cisjordanie en plus de la division palestinienne qui a été clairement reflétée dans les universités et leur contribution exceptionnelle à la cause palestinienne dans des directions différentes. »

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