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Le Comité des libertés en Cisjordanie appelle à la fin des convocations

mardi 28-mai-2013

Le Comité des libertés publiques crée à l’issue des dialogues du Caire pour terminer la réconciliation palestinienne a mis l’accent sur la nécessité d’assurer la liberté du travail politique et organisationnel pour toutes les forces politiques sans discrimination ou harcèlement en Cisjordanie et dans la bande de Gaza.

 Il a souligné dans un communiqué de presse « le droit de chaque citoyen palestinien d’obtenir un passeport et de ne pas le soumettre à des contrôles de sécurité. Chaque personne doit seulement faire une demande de passeport aux bureaux appropriés et sans aucun intermédiaire ».

 En ce qui concerne les convocations de la sécurité le Comité a insisté sur la nécessité « d’arrêter immédiatement toutes les convocations pour des raisons politiques pour tout ce qui concerne les conséquences de la scission et pour tout ce qui n’est pas criminel ». Il a ajouté : « En cas de convocation pour toute autre raison cela doit être fait conformément à la loi et par le ministère public tout en conservant le droit d’appeler son avocat. »

Le Comité a appelé à garantir la liberté de mouvement et de déplacement et a déclaré : « Le droit de voyage et de mouvement est garanti à tous les citoyens et personne ne peut être privé de ce droit. Seule la cour judiciaire a le droit d’intervenir dans le droit de circulation et d’accès à l’ensemble de la bande de Gaza et la Cisjordanie y compris le retour de ceux qui sont sortis de Gaza dans le contexte de la division sans restrictions ».

Il a également souligné la « liberté de la distribution de tous les journaux dans toutes les provinces du pays et la nécessité d’ouvrir la voie à la liberté de la presse en termes de liberté des journalistes et autres médias ainsi que de permettre la distribution et l’impression des journaux palestiniens conformément à la loi de la presse et de publication de la Cisjordanie palestinienne et de Gaza sans discrimination ni exception. »

Le comité a également appelé à « respecter la décision de la Cour suprême d’annuler les interrogatoires de sécurité pour l’emploi dans la fonction publique et pour l’obtention de droits et de services civils tels que des permis licences et autres considérant cela comme un droit légitime pour tous les citoyens sans discrimination sur la base politique réglementaire ou intellectuelle ».

En ce qui concerne les détenus politiques il a exigé « la libération de tous ceux qui ont obtenu des jugements de libération de la part des tribunaux palestiniens et ne pas perturber l’exécution de ces décisions ainsi que l’arrêt des procès militaires effectués contre les civils et considérer les anciens procès militaires annulés. Il faut aussi mettre fin à toute épreuve répétée contre les civils dont les dossiers ont été transférés à des tribunaux civils en dépit de leur libération du siège de la sécurité ».

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