Fri 5-July-2024

Le captif el-Damouni refuse de prendre ses médicaments protestant contre la négligence médicale

mardi 23-avril-2013

Un prisonnier palestinien a commencé à s’abstenir de prendre ses médicaments depuis cinq jours en signe de protestation contre la politique de la négligence médicale établie par l’administration pénitentiaire sur les prisonniers malades.

Mohammed el-Damouni frère du captif Ahmed el-Damouni (43 ans) du camp de réfugiés de Bureij dans le centre de la bande de Gaza a déclaré à l’agence »Quds Press » que l’avocat de son frère captif les a informés que son frère refuse de prendre ses médicaments depuis jeudi dernier  » en signe de protestation contre les mauvais traitements infligés aux prisonniers malades par l’administration pénitentiaire ».

« Mon frère captif a été opéré deux fois au cœur il y a trois ans et le médecin de l’hôpital militaire « Soroka » à Beersheba l’avait informé de devoir faire des contrôles chaque année sauf que depuis son opération l’administration pénitentiaire refuse de lui permettre de consulter le médecin » a–t-il ajouté.

Il a expliqué que par suite de la négligence médicale il est apparu un sac stéarique dans la main droite du prisonnier et jusqu’à ce moment là il n’a consulté aucun médecin pour diagnostiquer sa maladie.

El-Damouni a déclaré: «Mon frère a décidé de s’abstenir de prendre les médicaments fournis par l’administration pénitentiaire qui ne sont que des calmants et n’ont aucun rapport avec la nature de sa maladie protestant contre la politique de l’administration pénitentiaire qui refuse de l’exposer à un médecin. »

Le prisonnier el-Damouni est condamné à l’emprisonnement à perpétuité sur des accusations de participation à l’assassinat d’un colon juif en Septembre 1990.

Les forces armées occupantes israéliennes ont arrêté des centaines de jeunes Palestiniens et ont détruit des dizaines de maisons dans le camp de réfugiés de Bureij dans la bande de Gaza après l’assassinat du colon mentionné en Septembre 1990 lors de la première Intifada.

Les tribunaux militaire de l’ennemi occupant ont chargé à l’époque des dizaines de jeunes hommes de différentes peines. Certains ont été condamnés à une centaine d’années de prison. Tous les détenus ont achevé leur peine sauf cinq d’entre eux dont le détenu el-Damouni.

Lien court:

Copied