Les autorités de l’occupation israélienne ont libéré le prisonnier palestinien Mohammed Tej (41 ans) en raison de la détérioration de son état de santé.
Le club des prisonniers de la ville de Tubas dans le nord de la Cisjordanie a indiqué que cette décision a été prise après le retardement du tribunal israélien la libération du captif en dépit de la détérioration de son état de santé. Une demande a été déposée au tribunal pour demander une libération anticipée du détenu mais le tribunal l’avait négligée.
Le captif Tej a mené une grève de la faim en Mars de l’année dernière durant soixante-dix sept jours exigeant de le considérer comme un prisonnier de guerre et obtenir ainsi sa libération.
Le prisonnier a été transféré au complexe médicale à Ramallah où une équipe médicale spécialisée a commencé à lui effectuer des tests médicaux urgents en raison de la détérioration de son état de santé.
Tej est arrivé à l’hôpital dans un état de santé très grave. Il se trouvait à l’hôpital de Ramleh souffrant de mal fonctionnement pulmonaire et l’incapacité à respirer sauf à travers le dispositif.
Um Mahmoud la mère du captif a déclaré à notre correspondant après avoir visité son fils cet après-midi : « les autorités de l’ennemi occupant israélien ont retardé le traitement de son fils pendant neuf ans après avoir attrapé cette maladie qui a évolué petit à petit et son état a empiré ».
Elle a indiqué que les autorités occupantes sont responsables de toutes les conséquences de l’état de son fils malgré l’avoir libéré.
Elle a décrit sa rencontre avec son fils comme étant une rencontre difficile et a confirmé qu’il est important de le soigner le plutôt possible et lui transplanter un poumon appelant tous les responsables de lui fournir tous les traitements possibles.
