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Des organisations européennes appellent lONU à sauver 3 prisonniers menacés de mort

dimanche 16-septembre-2012

Cinq organisations européennes des droits humains et du Moyen-Orient ont averti de l’état très critique de 3 détenus palestiniens dans les prisons de l’occupant après avoir mené une grève de la faim de plus de 3 mois.

 Les cinq organisations le Comité des interventions urgentes du Conseil des Nations Unies pour les droits de l’homme appellent à s’engager sérieusement à ce propos rappelant la détérioration de la santé de Samer Bark en grève de la faim depuis 117 jours et ses collègues Hassan Safadi (87 jours de grève) et Ayman Cherauna ( 77 jours).

Une déclaration publiée par les cinq organisations dimanche soir indique que « les trois prisonniers en particulier Bark est menacé d’infections au cerveau et cette maladie peut affecter ses fonctions vitales et paralyser sa capacité à guérir » et « les informations médicales reçues de l’hôpital Assaf Harofé où les prisonniers grévistes se trouvent annoncent la mort imminente ou l’apparition de plusieurs maladies incurables. »

La déclaration a souligné que les trois prisonniers ont complètement perdu leur capacité à faire le moindre effort physique Safadi souffre de la perte de sensation des parties de son corps selon un rapport publié dimanche par le Comité international de la Croix-Rouge .

Les organisations de défense des droits de l’homme qui ont lancé l’appel à savoir l’Observatoire euro-méditerranéen des droits de l’homme – Genève les droits de la Fondation pour tous – Genève les Amis de l’humanité – Vienne Liberté et justice – Tunisie Justice et égalité – les palestiniens de  Stockholm; appellent à utiliser les pouvoirs juridiques pour empêcher l’entité sioniste de poursuivre des conditions inéquitables de détention des grévistes et contre les prisonniers et pour trouver une solution rapide pour assurer leur survie.

Il est aussi à noter qu’elles ont demandé l’arrêt de la politique de persécution contre les trois prisonniers alités à l’hôpital Assaf  Harofé avertissant qu’une telle politique pousse les détenus au désespoir et à s’en tenir à la grève sauf en cas de violation flagrante du droit des patients et des soins psychosociaux.

Les organisations des droits de l’homme ont indiqué que les autorités sionistes sont indifférents envers la condamnation de l’ONU sur la détention arbitraire sans jugement pratiquée contre les prisonniers palestiniens et continuent d’ignorer l’appel des responsables européens de la cesser immédiatement.

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