Selon la Fondation Solidarité pour les droits de l’homme les autorités d’occupation sionistes poursuivent une politique de destruction constante des cimetières musulmans et des tombes afin de modifier les repères islamiques en Palestine.
L’avocat et chercheur à la Fondation Solidarité Ahmed Tubasi a déclaré que l’organisation comptait depuis le début de l’année un total de six attaques contre les cimetières de la Cisjordanie et les territoires occupés en 48.
Toubasi a ajouté que les autorités d’occupation ont attaqué dernièrement le cimetière du village de Majdal Sadeq détruit en 1948 où des bulldozers ont commencé à creuser et détruire des dizaines de tombes. Il a souligné que cette attaque n’est pas la première contre ce cimetière musulman qui a déjà été attaqué cinq fois auparavant.
Le 25 janvier 2012 un groupe d’agresseurs a détruit les tombes du cimetière de la ville Beit Shéan détruite en 1948 et le 23 mars d’autres colons juifs ont démoli deux tombeaux au cimetière de la porte de la miséricorde à côté de la mosquée al-Aqsa. Le 9 avril la municipalité d’Ashkelon a remplacé le cimetière des musulmans par un parking dans les territoires occupés en 1948 au service des colons sionistes dans le centre commercial tenu près du cimetière.
Tubasi a ajouté : « La tombe du martyr d’origine syrienne Ezzedine Qassam a été détruite dans la ville de Haïfa le 10 avril par les forces d’occupation dans une opération provocatrice contre les tombes islamiques« .
Le 10 juin la Fondation Al-Aqsa pour le waqf et le patrimoine a déclaré que l’entreprise sioniste « Solel Boneh » a creusé un dragage énorme et a fouillé dans un certain nombre de sanctuaires dans le tombeau de Munis Sheikh à Jaffa détruite en 1948 afin de fournir des auberges et des centres commerciaux aux étudiants de l’Université de Tel-Aviv.
Tubasi a condamné la série de poursuite des attaques contre les lieux saints islamiques et les cimetières en soulignant que ces attaques constituent une violation flagrante de toutes les lois divines et des lois et conventions internationales.
Il a insisté le rejet ferme de ces violations par la Fondation en soulignant que toutes ces attaques de l’occupation sont une violation flagrante de la sacralité de tombes et des morts et une atteinte aux sentiments des musulmans tenant le gouvernement occupation entièrement responsable.
Le cimetière fait partie de l’histoire islamique et ne peut être éliminé et la Fondation a exigé que la communauté internationale intervienne pour mettre la pression sur le gouvernement d’occupation afin qu’il cesse ses violations de la sacralité des lieux saints des cimetières permanents et musulmans.
