Thu 4-July-2024

Analyste sioniste : les révélations de Wikileaks ne sont rien par rapport aux informations dEgypte

mardi 26-juin-2012

L’arrivée au pouvoir de Mohamed Morsi en Egypte a augmenté les craintes des décideurs en entité sioniste notamment en ce qui concerne l’avenir des relations bilatérales avec le Caire dans les domaines de la politique la sécurité et même l’économie dans le cadre de ce qu’ils ont décrit comme « un avenir incertain aux paramètres inconnus ».

L’analyste politique sioniste Alex Fishman a évoqué dans un article publié lundi en première page du Yediot Aharonot que le plus mauvais scénario qui menace la sécurité sioniste « réside dans le fait que le statu quo représenté par le contrôle du Conseil suprême des Forces armées dirigé par le maréchal Mohamed Tantawi dans des sujets sensibles comme le ministère des services de renseignements égyptiens n’est qu’une phase temporaire qui ne durera pas plus de 6 mois et se terminera en fin de compte par le contrôle des islamistes sur ces sujets que ce soit pour des raisons constitutionnelles ou à cause du climat de la rue égyptienne c’est alors qu’apparaitra le véritable visage de l’Egypte ».

Fishman a ajouté que « les portefeuilles sensibles qui tomberont dans les mains des Frères musulmans (parti du président élu) est une source de préoccupation pour les services de renseignements occidentaux dont le Mossad. Il est question de nombreuses informations intimes et embarrassantes dans la mesure où les documents de Wikileaks sont un jeu d’enfant par rapport à la bombe atomique latente dans les bureaux des services secrets égyptiens ». 

Concernant les dommages stratégiques probables auxquels l’entité sioniste devra faire face à savoir la perte de son allié le plus important dans la région  Fishman considère que « lorsque le nouveau régime égyptien tentera de relancer l’économie publique et ses différents secteurs la faim se propagera au sein du peuple dans un premier temps ce qui pourrait conduire au chaos à la violence et des contextes sociaux et sécuritaires hors de contrôle surtout dans la région frontalière sioniste (les frontières entre l’Egypte et la Palestine occupée). Ceci outre le fait que la nouvelle Egypte dirigée par les islamistes ne sera pas un canal de dialogue politique avec les Palestiniens ni de dialogue sécuritaire avec le Hamas ».

L’analyste israélien prévoit que l’Egypte renonce à sa « protection financière » car il est peu probable qu’elle procède à des changements radicaux du traité de Camp David dans les deux prochaines années. En effet cet accord est né suite à une décision égyptienne d’essayer d’attirer l’argent des Occidentaux il serait donc très surprenant que le nouveau régime égyptien cherche à annuler le traité de même qu’il n’ouvrira pas le dossier de l’ « attaché militaire » avec le côté israélien car les délibérations de ce genre signifie une reconnaissance implicite de la légitimité de l’accord de paix.

Fishman a conclu son analyse sur l’avenir des relations entre l’entité sioniste et le Caire en disant que « l’Egypte n’est pas devenue un Etat ennemi qui menace les frontières d’Israël mais avec ce système des services de renseignements et militaires en Israël elle doit traiter avec une vieille amie en tant qu’Etat qu’il faudrait étudier de nouveau et se préparer en fonction de cela ».

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