Des médias ont dévoilé que les autorités de l’occupation israélienne ont effectué un processus d’expulsion calme contre les citoyens palestiniens en Cisjordanie occupée et dans la Bande de Gaza sur les frontières et les passages internationaux contrôlés par les forces occupantes ce qui a conduit à l’expulsion d’environ le quart d’un million de Palestiniens.
Le journal hébreu « Haaretz » a indiqué mardi 12/6 que plus de 100 000 palestiniens de la Bande de Gaza ont été expulsés depuis 1967 et jusqu’à la création de l’Autorité palestinienne en 1994 parce qu’ils avaient déjà quitté le secteur pour travailler et qu’ils n’ont jamais été autorisés à retourner chez eux.
Il a ajouté que cette donnée s’ajoute aux 140 000 Palestiniens de la Cisjordanie occupée qui ont été également interdits de retour après avoir passé trois ans et demi à l’extérieur.
Haaretz a souligné que la même mesure a été utilisée contre les citoyens palestiniens dans la ville occupée de Jérusalem dans une tentative de les expulser sous prétexte qu’ils ne sont pas résidents de la ville et qu’ils ont perdu le droit d’y séjourner leur empêchant ainsi d’obtenir une carte d’identité sioniste bleue.
Le journal a assuré que les autorités de l’occupation israélienne ont exploité la politique des ponts ouverts pour appliquer ce plan et expulser des dizaines de milliers de palestiniens qui ont quitté la ville durant plus de 7 ans soulignant que le nombre de Palestiniens expulsés par cette mesure et de manière calme a atteint des centaines de milliers ce qui représente une violation des chartes internationales.
