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Deux obstacles face à la formation du gouvernement de consensus palestinien

jeudi 31-mai-2012

Des responsables palestiniens et égyptiens ont révélé qu’il y a deux obstacles dans la réunion Hamas-Fatah qui a eu lieu au Caire et qui a été consacrée à discuter le mécanisme de sélecter les candidats pour des postes du gouvernement de compétences nationales.

Le site Web al-Jazeera.net a rapporté des sources: « La délégation du Fatah a insisté pour que le président Mahmoud Abbas – qui présidera le gouvernement – choisit les ministres des finances et de l’intérieur tandis que le reste des ministres sera choisi en consultation. Elle a également rejeté que le gouvernement d’Abbas soit proposé au Conseil législatif pour approbation en affirmant que «le gouvernement est temporaire et en conformité avec le Hamas ce qui fait annuler le droit du conseil législatif pour lui donner confiance ».

D’autre part les sources ont déclaré que le Hamas insiste qu’on s’accorde sur  tous les membres du gouvernement lequel ne doit comporter aucun ministre qui a tenu un poste dans le gouvernement de Salam Fayyad qui a été formé en Cisjordanie après la résolution militaire dans la bande de Gaza. Tout en se référant à la volonté de Fatah de bénéficier des expériences de certains ministres dans le gouvernement de Salam Fayyad comptés au mouvement indépendant alors que cette idée de Fatah est soutenue par le président Abbas  lui-même mais le Hamas estime qu’il est offensant pour eux.

Les sources ont indiqué que le parraineur égyptien tente actuellement de combler le fossé de vues entre les parties après leur avoir demandé de ne pas donner des déclaration concernant les négociations pour les deux derniers jours tandis qu’il (le service de renseignement) a publié une déclaration qui ne parlait plus d’aucune percée mais des aspirations de parvenir à un gouvernement de consensus.

L’absence du parlement (Conseil législatif)

Plus tôt le vice-président du Conseil législatif palestinien Ahmad Bahr a affirmé que tout prochain gouvernement palestinien qui n’obtiendra pas la confiance du Conseil législatif palestinien serait inconstitutionnel.

Il a appelé à activer les missions du Conseil législatif et a souligné que la loi fondamentale affirme expressément que le gouvernement ou quiconque de ses membres y compris le premier ministre ne pourrait exercer ses fonctions qu’après l’obtention de la confiance du Conseil législatif si non toute fonction ou mesure serait inconstitutionnelle soulignant que l’absence de contrôle parlementaire sur la performance de l’Autorité exécutive à son tour se répercute sur les droits et libertés publiques des citoyens.

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