Des sources bien informées ont déclaré à notre correspondant que15 juges à la Cour Suprême Palestinienne chargés de la question des enseignants licenciés sous prétexte de leur appartenance politique ont été soumis à une forte pression par les services de sécurité appartenant à l’AP où ils ont été obligés de reporter l’audience de deux semaines.
Les sources ont ajouté que la Cour Suprême avait renvoyé le dossier des enseignants licenciés à ce comité qui comprend 15 juges afin d’en décider où des organismes de sécurité leur ont mis de la pression afin de ne pas prononcer la peine attendue qui consiste à laisser ces enseignants reprendre leur travail.
D’autre part les sources ont affirmé que les juges et sous la menace ont reporté cette question de deux semaines afin d’aller en avant en espérant que la réconciliation sera faite et qu’ils se débarrassent de ce dossier tout en sachant que les preuves sont claires ainsi que les violations de la loin sont explicites où ils devraient prononcer la décision de l’invalidité du licenciement.
La décision de report de cette cause a provoqué un ressentiment majeur chez les enseignants licenciés et les juristes qui suivent le dossier où les avocats ont révélé des nouvelles sur le volume de la pression exercée sur les juges par l’organisme de sécurité.
Il faut dire que la question des enseignants licenciés ait montré la fragilité du système judiciaire en Cisjordanie et à quel point l’autorité exécutive le domine chose qui a fait l’objet des critiques de plusieurs parties juridiques pendant la dernière période.
