Pas moins de 3000 détenus palestiniens dans les prisons de l’occupation entrent ce vendredi dans leur 25e jour de grève de la faim illimitée dans le but d’arracher leurs droits humains légitimes de l’administration pénitentiaire sioniste. Au même moment un effet boule de neige s’amplifie en Cisjordanie où une mobilisation timide avait commencé jusqu’à devenir un troisième soulèvement populaire qui fait reconsidérer la cause palestinienne au niveau local et international.
L’état de santé de nombreux prisonniers grévistes se détériore en raison de 74 57 ou 50 de grève de la faim où parce que certains ont arrêté de se soigner. Et en Cisjordanie occupée région qui était absente dans l’action résistante depuis de nombreuses années est désormais le lieu d’un mouvement populaire qui s’agrandit de jour en jour et devient un espoir de retour de l’esprit de lutte et de résistance auprès des jeunes cisjordaniens traqués sans cesse par les soldats de l’occupation et leurs collègues des services de sécurité de l’Autorité.
Des sources au sein du Comité de direction de la grève ont annoncé l’échec de la réunion tenue jeudi soir dans la prison de Nafha entre l’ensemble des membres du Comité et une importante délégation de l’administration pénitentiaire sioniste.
Le centre Ahrar spécialisé dans les affaires des prisonniers a indiqué que l’échec de cette rencontre s’est confirmé avec la poursuite des détenus dans leurs mesures de lutte en se privant de vitamines et en boycottant la clinique de la prison. Le Comité de direction de la grève exhorte le peuple palestinien et l’ensemble des factions et activités à intensifier le mouvement de solidarité et le soutien à leur cause. De même qu’il demande à l’Egypte la Tunisie la Lybie la Jordanie et les autres pays à venir en aide aux détenus et de sortir dans de grandes marches de soutien.