Le parquet général à Ramallah a décidé d’arrêter le journaliste Youssef Chaib pour une durée de deux jours suite à sur une plainte déposée par l’ambassadeur de l’Autorité palestinienne en France Hail Fahoum et son adjoint Safuat Ebragheith et une autre plainte du ministre Riyad el-Maleki en raison d’un rapport de presse écrit par Chaib dans le journal jordanien « El-Gad » le 30 janvier dernier sur la mission palestinienne en France dévoilant des affaires de corruption.
Chaib a été informé jeudi dernier qu’il doit se présenter devant le parquet général afin d’être interrogé hier lundi et après 3 heures de garde à vue le procureur a décidé d’arrêter Chaib durant 48 heures pour achever l’enquête et le transférer au tribunal demain mercredi.
Les sources ont déclaré que l’enquête du parquet qui a discuté de tous les points abordés dans le rapport de presse est une mesure légale adoptée dans ce genre de cas mais la décision de l’arrestation d’un journaliste en raison de son travail professionnel est une mesure inhabituelle.
Les sources ont assuré que Chaib s’est attaché à son droit garanti selon le quatrième article de la loi de la presse et des publications de l’année 1995 de ne pas dévoiler les sources de ses informations sauf par décision du tribunal dans le but de protéger la sécurité de l’Etat ou empêcher le crime et appliquer la justice.
Le Syndicat des journalistes en Cisjordanie a seulement exprimé son espoir que Chaib soit libéré le plus tôt possible confirmant que le journaliste doit s’appuyer dans ses informations sur des sources fiables.
