Fri 2-May-2025

Ramallah : Les députés critiquent le rôle politique de lAutorité dans la grève des détenus

lundi 19-mars-2012

 Les députés islamiques en Cisjordanie ont dénoncé la détention administrative continue du député Ahmad Hadj Ali (73 ans) et sa non libération malgré son état de santé qui s’aggrave de jour en jour après sa grève de la faim pour le 6éme jour consécutif dans une mesure de protestation contre sa détention administrative par l’occupation israélienne.

Dans un communiqué de presse publié lundi 19/03 dont le CPI a reçu une copie les députés ont déclaré que l’arrestation du député Hadj Ali de ses confrères députés ainsi que du président du Conseil législatif par l’occupation « constitue une atteinte à l’immunité des parlementaires Palestiniens un acte d’arrogance israélienne et une violation de la légitimité palestinienne et cela devant le silence de la communauté internationale qui ne réagit pas« .

Les députés ont ajouté que « la détention du député Hadj Ali et de tous les autres députés est contraire aux lois et normes internationales et nous appelons à une manifestation populaire à un soutien arabe pour les prisonniers dans les prisons de l’occupation les députés kidnappés et le président du Conseil Législatif qui subissent la pire maltraitance de l’administration pénitentiaire israélienne suite à l’absence de jugement et à la vie dans des conditions inhumaines dans ces prisons« .

Par ailleurs les députés se sont interrogés sur le rôle de l’Autorité à Ramallah et celui du Club du captif en Cisjordanie quant à l’arrestation du député Hadj Ali en soulignant la nécessité que l’Autorité agisse sur le niveau politique dans les événements internationaux afin de mettre la pression sur l’occupation pour libérer les membres du Parlement palestinien qui sont en détention administrative et dont certains d’entre eux sont condamnés à de longues peines.

Les députés ont blâmé l’ennemi occupant sioniste et l’administration pénitentiaire qui portent l’entière responsabilité de la vie du député Hadj Ali et de toute dégradation s’il continue sa grève de la faim en notant bien évidemment le silence de la Croix-Rouge face à cette question et celle du reste des détenus grévistes de la faim dans les prisons de l’occupation.

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