Un rapport publié par la Fondation Internationale de Solidarité pour les droits de l’homme à l’occasion de l’anniversaire de la Journée internationale de la femme a révélé les violations des autorités occupantes commises au sein des prisonnières palestiniennes et les mauvaises circonstances confrontées dans les prisons de l’occupation.
Ahmed Bitawi chercheur dans la solidarité internationale a souligné que l’administration pénitentiaire de la prison de « Hishaon » a transféré il y a quelques jours tous les prisonnières à la nouvelle section n° 2 qui n’a pas beaucoup d’ingrédients de la vie et a souligné que les prisonniers ont accepté le transfert à condition qu’elles ne soient pas détenues avec les prisonnières jugées d’affaires criminelles ce qui semble que l’administration pénitentiaire a commencé à le répudier et de faire allusion à la possibilité d’entrer des prisonnières de crimes à la même section.
Bitawa a révélé que les prisonnières ont été jetées dans une mauvaise nouvelle section où leur incarcération est devenue sans précédent une tragédie réelle où il y a un manque d’ingrédients à survire ajoutant que les prisonnières ont été choquées dès le premier coup de la pire situation qui les harcèle car elles sont complètement surveillées par les caméras fixées à l’intérieur de la section même à la cuisine les mauvaises circonstances y compris la saleté les cafards les souris les localités étroites où il n’y a pas de meubles ce qui a forcé les prisonnières à mettre leurs vêtements dans des boîtes en carton.
« L’administration pénitentiaire a refusé la demande des détenues à la nécessité d’enlever les caméras » a également affirmé l’avocat de la solidarité internationale précisant que les prisonnières souffrent énormément et elles sont interdites depuis un mois de sortir à prendre leurs proportions de cantine.
Dans le même contexte la prisonnière Woroud Kassem a affirmé auprès de l’avocat de la solidarité internationale que les geôlières ont tenté de fouiller à nu la prisonnière gréviste Hana Chalabi devant tout le monde (les prisonnières et les geôliers) avant de l’emmener hier mercredi à la Cour d’appel ce qu’a rejeté décisivement les prisonnières en criant et répétant des slogans de solidarité avec Hana la chose qui a entrainé l’intervention du directeur de la prison.
Kasem a confirmé à l’avocat que les soldats baptisés « Alnhacon » ont serré les menottes sur les mains et les pieds de Hana d’une manière brutale ce qui a incité les détenues d’informer l’administration pénitentiaire des violations des soldats contre Hana et de leur intention d’entamer dans l’étape à venir des mesures strictes en contestation contre ces pratiques humiliantes et oppressives ainsi en réponse à ce qui s’est passé avec la gréviste Hana indiquant qu’elles vont refuser le repas dimanche prochain.
« Les prisonnières sont privées de leur droit au traitement médical s’exposent régulièrement à la négligence médicale notamment dans la prison de « Hasharon » a ainsi confirmé le chercheur de la solidarité internationale pour les droits des détenues citant que la prisonnière Kassem a demandé d’aller à la clinique en raison des douleurs ressenties dans le bassin et le dos et après 10 jours ils l’ont laissée sortir alors qu’elle était surprise d’un infirmier qui a téléphoné au médecin de la prison et lui a parlé sur l’état de la détenue le dernier a demandé à l’infirmier de lui donner du « Voltaren » sans aucun respect à la situation critique de la malade.
La répression du geôlier
Le chercheur de la solidarité internationale pour les droits de l’homme a attiré l’attention que les autorités occupantes israéliennes détiennent illégalement 9 prisonnières palestiniennes qui souffrent extrêmement sous de diverses peines parmi eux l’ancienne prisonnière Lena Jerboni qui est en détention depuis 17 ans et a été emprisonnée le 17/4/2002 la détenu Woroud Kassem arrêtée depuis le 10/04/2006 et purge une peine pour ( 6) ans les prisonnières Salwa Hassan Alaa Jouabeh Saja Alimi Mona Qawasmi et Manal Sawan et une huitième fille enlevée il y a quelques jours après avoir été accusée de son intention d’introduire illégalement un téléphone cellulaire à la prison selon les prétentions des geôliers occupants.
Le rapport a salué la prisonnière Hana Chalabi qui poursuit dans un signe héroïque sans précédent pour le 22ème jour sa grève de la faim en contestation contre la détention administrative arbitraire que l’ennemi occupant israélien exerce systématiquement contre les Palestiniennes et les Palestiniens.
