Le membre du bureau politique du mouvement du Hamas Ezzat el-Racheq a nié l’existence d’un différend entre les leaders du mouvement sur la Déclaration de Doha qui a donné la présidence du gouvernement palestinien provisoire au président Mahmoud Abbas. Il confirme qu’elle représente une sortie appropriée à l’impasse dans laquelle s’est engouffrée la réconciliation palestinienne depuis la signature au Caire en mai 2011 considérant que l’effort du Qatar soutient et complète les efforts égyptiens et ne le remplace pas.
Dans ses déclarations publiées mercredi 8/2 par le bureau d’information du mouvement et dont le CPI a obtenu une copie el-Racheq a salué la Déclaration de Doha qui a été signée par le président du bureau politique du Hamas Khaled Mechaal et le président de l’autorité palestinienne Mahmoud Abbas sous l’égide de l’Emir du Qatar la décrivant comme « une véritable percée dans le processus de réconciliation palestinienne« .
Il a affirmé : « Nous avons signé l’accord de réconciliation avec le mouvement du Fatah au Caire depuis mai dernier mais le rythme de l’application des différents dossiers de la réconciliation s’est révélée inférieure aux ambitions de notre peuple en raison de l’existence d’un véritable obstacle face à la formation du gouvernement qui est l’incapacité à se mettre d’accord sur le nom du Premier ministre. Il ne peut donc y avoir ni de réconciliation ni d’élections en présence de deux gouvernements et la Déclaration de Doha est ainsi une véritable percée dans le processus de réconciliation nationale palestinienne et la fin de la division« .
« Lorsque Mahmoud Abbas insistait sur la nomination de Salam Fayyad le Hamas refusait catégoriquement et cette affaire n’a pas évolué d’où l’importance de la Déclaration de Doha qui nous a permis de surmonter cet obstacle et pour laquelle le Hamas a de nouveau fait preuve de souplesse pour l’intérêt national et pour notre peuple palestinien » a-t-il ajouté.
El-Racheq a confirmé que la mission du prochain gouvernement est de superviser les élections législatives et présidentielles et de traiter les effets de la division.
D’autre part le dirigeant du Hamas a nié l’existence d’une divergence au sein du mouvement du Hamas sur la Déclaration de Doha assurant que cette mesure bénéficie de l’appui des dirigeants et des cadres du mouvement dans les territoires palestiniens et à l’étranger.
Il a minimisé l’importance des objections au sein du mouvement et à l’extérieur en disant : « Nous sommes un grand mouvement démocratique avec des opinions divergentes mais la décision finale est une« .
Al-Racheq a attiré l’attention sur les informations publiées par certains médias sleon lesquelles le mouvement du Hamas étudiera la Déclaration de Doha en précisant que « la Déclaration de Doha est applicable convenue et complète et l’existence de certaines remarques chez certains ici et là ne change rien« .
Par ailleurs le responsable du Hamas a confirmé que la Déclaration de Doha ne remplace pas le rôle égyptien et que le peuple palestinien accueille tout effort arabe soutenant la réalisation de l’unité nationale palestinienne et la pomotion de la réconciliation et que l’effort du Qatar à Doha soutient et complète le rôle égyptien.
