Les autorités occupantes israéliennes poursuivent sans cesse leur politique de la judaïsation de la ville sainte d’el-Qods occupé(Jérusalem) en expulsant ses habitants où l’association de Maqdissin (jérusalémite) travaille a déclaré qu’elles ont fermé plus de 77 organisations palestiniennes à Jérusalem depuis 1967 tandis qu’elles ont obligé 33 institutions à transférer leurs bureaux et leurs activités à la Cisjordanie occupée.
Oblitération de l’identité
Selon la Fondation Maqdisite cette étape et les fermetures précédentes ont eu lieu durant la dernière année 2011 a affecté de dizaines d’institutions palestiniennes à Jérusalem s’inscrit dans la politique menée depuis 1967 jusqu’aujourd’hui où il a commencé la politique d’oblitérer l’identité palestinienne et ses institutions à partir de la fermeture en 1967 de la municipalité de Jérusalem arabe (Secrétariat de la capitale) suivie par la fermeture de 35 établissements et associations de la société civile de différentes volumes jusqu’à l’an 1986 .
« Parallèlement à l’échelle accrue des violations et de restriction contre la liberté d’action Civile et privée et le déclenchement de la seconde Intifada en 2000 la villa sainte de Jérusalem a vu une campagne de fermeture des organisations de la société civile travaillant dans divers secteurs de développement et de secours » a révélé la fondation Maqdisite.
Elle a ainsi souligné : « Depuis 1995 jusqu’à Novembre 2011 plus de 53 institutions palestiniennes ont été fermées y compris la Maison d’Orient le Centre pour la recherche des terres l’association des études arabes le Conseil suprême pour le tourisme l’organisation télédiffusion palestinienne le centre géographique palestinien le Club des prisonniers palestiniens l’Union des Chambres de commerce arabe industrielle l’Association de la protection de la femme arabe et le Forum culturel – Sour Baher ».
«Et parmi les institutions qui ont été fermées en 2011; le Centre Naidal pour le travail communautaire dans la vieille ville la Fondation de Jérusalem pour le Développement – Beit Hanina et la banlieue et fondation féministe « Chou’a » (rayon) à Chu’fat et la Fondation action sans Frontières à Kafr Akib » » a-t-elle poursuivi.
Répression anti-institutions
La fondation a ajouté que tout cela coïncide à la fois avec la répression des organisations de la société civile et institutions des droits humains en particulier et de limiter leur travail et d’empêcher leurs activités et de promulguer des lois racistes comme celle appelée la loi de séchage des associations et le fait d’imposer de nombreux défis et obstacles au travail des organisations de la société civile; qui menacent la légitimité et la présence et les activités de ces organisations de harceler et de menacer les défenseurs des droits humains et leurs employés ainsi que la pression sur eux en les privant de leur droit au travail civil et institutionnel en plus de les arrêter et menacer par l’expulsion de leur ville.
Il est à noter que les autorités occupantes israéliennes ont fermé le dimanche dernier le club islamique et la Fondation de bienfaisance de Silwan pour une période de 30 jours sous le prétexte de recevoir des fonds de la part du Hamas d’avoir effectué des activités en son nom ( Hamas) et a obtenu le droit d’interjeter appel de la décision de fermeture dans les quinze jours et en dépit de l’obtention d’une licence et de clarifier au public comme une association indépendante et n’est pas liée à aucune organisation politique.