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La Knesset discute de la reconnaissance du génocide arménien

lundi 26-décembre-2011

Une commission parlementaire de l’occupation israélienne examinait aujourd’hui lundi matin 26/12  un texte reconnaissant le génocide arménien ce qui devrait aggraver les tensions déjà fortes avec la Turquie.

La Knesset sioniste (Parlement) avait rejeté une proposition similaire en 2007 quand l’entité sioniste et la Turquie entretenaient des liens étroits. Mais une querelle diplomatique persiste entre les deux côtés depuis que la marine de l’ennemi occupant israélien a tué 9 Turcs en mai 2010 lors de l’arraisonnement de la flottille humanitaire internationale qui tentait de briser le blocus arbitraire et injuste imposé par l’occupation sur la bande de Gaza.

Notons qu’en octobre la Turquie a expulsé l’ambassadeur sioniste à Ankara et rompu ses contrats militaires et de défense avec l’occupation israélienne.

Georgette Avakian membre du Comité national arménien à Jérusalem a déclaré à la radio publique : « Nous espérons que le temps est venu » selon des médias hébreux.

Pour sa part Zahava Gal-On une député du parti de gauche Meretz qui soutient la proposition de loi a déclaré : »Cela fait des années que nous travaillons » sur ce projet de journée commémorative ajoutant que : « Pendant des années le gouvernement israélien a refusé de reconnaître le génocide pour des raisons cyniques stratégiques et économiques liées à ses relations avec la Turquie ».

Tandis que Reuven Rivlin le président de la Knesset a estimé à l’ouverture de la réunion que la question n’était pas politique tout en réitérant que la question n’a pas été soulevée à cause de ce qui s’est passé entre Israël et la Turquie soulignant : « Nous ne voulons pas exploiter une situation politique pour régler des comptes ».

Il est à noter que Turquie a rappelé son ambassadeur en France jeudi après que les députés français ont voté jeudi une proposition de loi pénalisant la négation du génocide arménien de 1915.

Il a provoqué une grave crise entre la France et la Turquie dont les relations vont se brouiller pour une durée indéterminée comme n’a pas tardé à la démontrer le Premier ministre turc  Recep Tayyip Erdoğan annulant toutes les rencontres politiques économiques et militaires prévues avec la France.

 

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