La mère du prisonnier franco-palestinien Salah Hamouri a condamné le « deux poids deux mesures » du gouvernement français dans son traitement du cas de son fils détenu dans les prisons de l’occupation depuis plus de six ans en comparaison à l’affaire du soldat sioniste Gilad Shalit qui détient la nationalité française.
Denise Hamouri a déclaré dans une interview avec l’AFP que l’appel du président français Nicolas Sarkozy pour libérer son fils la semaine dernière « a eu lieu trop tard car nous lui avons demandé d’intervenir depuis longtemps et le 18 octobre dernier était la première fois qu’il prononçait le nom de Salah en public ».
Elle a affirmé que l’affaire de son fils est complètement différente de celle du soldat sioniste Gilad Shalit car « Shalit était un soldat capturé à bord de son char son arme à la main et je ne pense pas que cela soit une coïncidence tandis que mon fils est un civil normal ».
Denise qui est professeure de français à al-Qods occupée a souligné que son fils est toujours en cellule d’isolement et interdit de visite jusqu’au 5 novembre pour sa participation à la grève de la faim lancée par les prisonniers le mois dernier.
Le détenu Salah Hamouri âgé de 26 ans est né dans la ville d’al-Qods occupée d’une mère française et d’un père palestinien. Il a été arrêté et mis en prison en avril 2005 et en 2008 le tribunal militaire sioniste l’a accusé d’avoir planifié l’assassinat du chef du parti extrémiste Shaas Ovadia Joseph sans qu’aucune preuve ne soit présentée.