Le gouvernement sioniste a pris l’initiative de contacter Ankara pour lui offrir son assistance suite au tremblement de terre qui a dévasté la ville de Van située à la frontière avec l’Iran hier dimanche. Selon les statistiques cette catastrophe a entrainé la mort de plus de deux cents personnes et blessé des centaines d’autres.
Pour sa part le gouvernement turc a refusé l’offre sioniste d’apporter une assistance humanitaire et médicale pour aider à surmonter cette catastrophe. Il a annoncé qu’il se contenterait au stade actuel de l’aide de l’Iran et de l’Azerbaïdjan.
Le président de l’Etat hébreu Shimon Peres s’est entretenu par téléphone la nuit dernière avec son homologue turc Abdullah Gül à qui il a présenté ses condoléances pour les victimes du tremblement de terre qui a atteint une magnitude de 66 sur l’échelle de Richter.
Il a de même souligné que le front intérieur sioniste est prêt à fournir l’assistance nécessaire à la Turquie lorsqu’elle le voudra.
Des responsables sionistes ont critiqué le refus de la Turquie de l’aide sioniste qu’ils ont qualifiée de « diplomatique » en soulignant la nécessité de séparer les questions humanitaires des problèmes politiques d’autant plus que le côté sioniste selon leurs prétentions est doté d’une grande expérience dans le traitement des catastrophes naturelles.