Le directeur du département juridique dans le Club des prisonniers palestiniens l’avocat Jawad Boulos a indiqué que le Club du détenu a commencé de manière effective à soumettre des pétitions sur des plaintes individuelles cherchant à en faire des affaires de portée générale. Elles concernent la privation d’éducation imposée aux détenus et 200 signatures de prisonniers ont été recueillies parmi ceux qui étaient inscrits dans l’enseignement supérieur et qui ont été empêchés d’achever leurs études.
Boulos a souligné lors d’une conférence de presse tenue dimanche : « Derrière chaque affaire de torture interdiction de visites et privation d’éducation se trouvent des détenus qui ont des noms et des familles qui souffrent. Nous assistons à une escalade de répression contre les prisonniers non seulement à travers les déclarations de Netanyahu et Lieberman mais également avec un harcèlement réel et direct. C’est ce que montrent les rapports du Club du détenu grâce à un suivi de son avocat dans les prisons ».
Le directeur a noté que tout ce dont jouissent les détenus ne sont que des droits obtenus grâce à leur lutte et au Mouvement des détenus. Il ne s’agit pas d’une faveur accordée par l’occupation mais du résultat inévitable de leur lutte pour les obtenir.
L’avocat du Club Abir Bakr a déclaré que cette pétition représente un levier pour protéger les prisonniers de leur utilisation comme otages et qu’ils ne soient pas exploités à des fins politiques.