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Erdogan : les relations avec lentité sioniste à lépreuve …!

lundi 25-juillet-2011

Des sources médiatiques turques ont révélé le contenu du « plan B » que le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a menacé d’utiliser si l’entité sioniste s’entête à ne pas présenter d’excuses pour l’agression de sa marine contre le navire turc « Mavi Marmara » qui conduisait la « Flottille de la Liberté 1 » en mai 2010.

Le journal turc « Hurriyet » a déclaré lundi 25/7 dans son site Web que le plan d’Erdogan comprendra de nombreuses mesures et procédures qui pourraient sérieusement nuire aux relations diplomatiques actuellement gelées entre Ankara et Tel-Aviv. En effet l’une des plus importantes mesures proposées concerne la réduction du niveau de représentation diplomatique de la Turquie dans l’Etat hébreu.

Le journal a rapporté de sources diplomatiques turques qu’Ankara attend encore des excuses sionistes qui devraient être annoncées officiellement avant mercredi prochain 27/7. Par conséquent le gouvernement turc s’est abstenue de renouveler le mandat de son ambassadeur en Entité sioniste Karim Uras en notant que sa nomination a été effectivement gelée en raison de l’assaut criminelle sioniste contre les bateaux de la « Flottille de la Liberté » en route pour la Bande de Gaza le 31 mai 2010 conduisant à la mort de 9 civils turcs par les tirs des forces sionistes.

Si le gouvernement sioniste refuse les conditions turques pour mettre fin à la crise de relations dont des excuses officielles pour le meurtre de militants turcs au cours des incidents de la Flottille Ankara réduira sa représentation diplomatique à Tel-Aviv du niveau de « chargé d’affaires » à « deuxième secrétaire » ce qui soulèvera les craintes du gouvernement sioniste quant à la possibilité de ne pas pouvoir nommer un nouvel ambassadeur à Ankara.

Erdogan avait déclaré dans une conférence de presse tenue samedi dernier à l’issue de sa rencontre avec son homologue jordanien Maarouf Bakhit que « le gouvernement sioniste se réunit actuellement pour déterminer sa position envers les exigences d’Ankara et nous attendrons sa décision jusqu’à période déterminée puis nous appliquerons un plan B« .   

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