Le Mouvement du « Hamas » a démenti avoir soulevé ses conditions concernant la réconciliation palestinienne suite aux révolutions dans le monde arabe en soulignant que les paramètres dont on parle sont les aspirations de tous les Palestiniens afin que la réconciliation soit fondée sur les principes palestiniens et sur un vrai partenariat notamment éviter qu’elle soit utilisée comme une couverture pour la reprise des négociations avec l’occupation.
Le leader au Mouvement du « Hamas » Dr. Ismaïl Redouan a dit dans des déclarations de presse le samedi 5/3 : «Notre point de vue en ce qui concerne la réconciliation représente les aspirations du peuple palestinien en soulignant que le mouvement avait souffert des extorsions exercées lors de chaque entretien sur la question de la réconciliation et qu’un certain côté (le Fatah) utilisait ce dossier pour couvrir les négociation politiques avec l’occupation sioniste et non sur la base d’un vrai partenariat pour réaliser une véritable unité».
Il a ajouté que le discours du mouvement sur de nouveaux déterminants concernant la réconciliation n’a rien à voir avec ce qui se passe dans plusieurs pays arabes mais il a certainement relation avec les documents révélés par la chaîne d’al-Jazeera qui ont montré qu’une certaine équipe du peuple palestinien est prête à renoncer aux constantes palestiniennes ainsi que sa participation dans un grand complot contre le peuple palestinien.
En ce qui concerne les points soulevés par le député et membre du bureau politique du Hamas Khalil al-Hayya lors d’une manifestation de protestation le vendredi 03/04 dans la Bande de Gaza et qui a parlé de la nécessité d’une direction honnête digne de confiance et fidèle au peuple palestinien et à la fin des causes de division; Redouan a dit : «Ces points ne sont pas des conditions pour la réalisation de la réconciliation mais des éclaircissements qui conduiront à une vraie réconciliation et mettront fin à la division».
Redouan a considéré que le mouvement du « Fatah » vit une période de perturbation dans ses positions politiques et surtout en ce qui concerne la question de la réconciliation en déclarant : «Nous n’avons pas constaté de positions sérieuses à ce propos et que toutes les déclarations lancées par le mouvement du « Fatah » n’étaient que des tentatives pour fuir sa crise interne ou afin de couvrir les négociations inutiles avec l’occupation».
